3 tendances porteuses du secteur agroalimentaire

Publié le 24/11/2021 à 14:01

Alors que la pandémie s’estompe, des enjeux s’intensifieront pour les entreprises agroalimentaires dans les années à venir. Impliqué de longue date dans le secteur, un expert du Fonds de solidarité FTQ partage sa vision.

« L’agroalimentaire est un élément fondamental de l’économie québécoise, car on en trouve dans toutes les régions. C’est pour cela qu’au Fonds, on en mange de l’agro ! », lance Dany Pelletier.

Le premier vice-président aux investissements du Fonds a les chiffres pour soutenir son point : grâce à son équipe spécialisée en agroalimentaire en place depuis près de 25 ans, l’institution a investi pas moins de 1,1 milliard dans plus de 155 entreprises du secteur*. Beaucoup ont des noms connus, de Sollio à Premier Tech en passant par DMB, Morehouse et Les Brasseurs du Nord – bière Boréale. Et tout récemment, l’entreprise Cook it s’est ajoutée à sa longue liste de partenaires.

« Pour nous, il ne s’agit pas seulement de dénicher la bonne affaire et d’y placer du capital, mais aussi d’investir notre expertise et notre vision dans des entreprises qui deviennent nos vraies partenaires. Nous sommes un investisseur patient et nous tenons à être présents sur le terrain pour bien les soutenir dans leur évolution. Nous privilégions l’investissement de proximité avec une perspective à long terme », dit Dany Pelletier.

C’est pourquoi en plus d’un financement sur mesure, l’institution offre à ses partenaires un service d’accompagnement pour les aider à résoudre des enjeux stratégiques et opérationnels.

Le Fonds est donc bien positionné pour accompagner les entreprises agroalimentaires face aux tendances suivantes.

1) La technologie optimise tout, de la terre à la table


La numérisation, l’automatisation et la robotisation sont aujourd’hui essentielles pour améliorer la productivité et le contrôle de la qualité, réduire le gaspillage, pallier la pénurie de main-d’œuvre, réduire les coûts – bref, rester compétitif.

« Il y a des tas de technologies émergentes à surveiller : ça va de l’optimisation des cultures avec les mégadonnées à l’interconnexion des équipements, au suivi du régime alimentaire des consommateurs. Et bien sûr, il y a la vente en ligne, dont l’adoption s’est accélérée pendant la pandémie; les attentes des Québécois se sont raffinées en matière d’expérience utilisateur », observe Dany Pelletier.
 

Que fait le Fonds ?

L’institution accompagne ses partenaires dans l’adoption de technologies. Cela inclut par exemple l’identification via un audit 4.0 des processus clés de l’entreprise afin de déterminer comment ils peuvent être automatisés, ou même l’optimisation des différents canaux de distribution numérique.


2) La durabilité n’est plus une option

En tant qu’acteur socio-économique, le Fonds recherche non seulement un rendement financier, mais aussi environnemental et social. Le public attend plus que jamais des entreprises qu’elles contribuent positivement à la société, notamment parmi les plus jeunes qui constituent la main-d’œuvre de demain.

« Les principes d’entreprise responsable paraissaient parfois un concept flou quand on en parlait voilà quelques années; mais depuis la pandémie, je constate que de plus en plus d’entrepreneurs prennent cette question très au sérieux », témoigne Dany Pelletier.
 

Que fait le Fonds ?

L’institution aide ses partenaires à mettre en œuvre une stratégie de développement durable articulée autour des thèmes de l’environnement, du social et de la gouvernance (ESG). Cela inclut par exemple l’augmentation de l’efficacité énergétique, la réduction de l’impact des produits sur l’environnement, et l’identification de nouveaux produits plus responsables.

3) Les consommateurs préfèrent les produits plus sains


« On observe au Québec une tendance lourde en faveur d’aliments plus sains », indique Dany Pelletier. « C’est vrai au point de vue de la qualité et de la composition : par exemple, les gens veulent de plus en plus des protéines végétales. Mais on parle aussi d’aliments sains pour l’environnement, avec une préférence pour la production locale, les chemins courts, et aussi une attention au cycle de vie des emballages et tout ce qui entre dans l’économie circulaire. »
 

Que fait le Fonds ?

L’institution aide ses partenaires à répondre aux attentes croissantes des consommateurs. Il les accompagne par exemple à identifier les besoins de leurs différents types de clients, à déterminer leur proposition de valeur, et à planifier le parcours client avant, pendant et après l’achat sur tous les canaux disponibles.


Pour en savoir plus sur l’offre de financement du Fonds de solidarité FTQ, consultez : fondsftq.com/agroalimentaire

* Investissements en agroalimentaire du Fonds de solidarité FTQ et des Fonds régionaux de solidarité FTQ depuis 1987.

 

 

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