Savoir céder sa place

Offert par Les Affaires


Édition du 22 Novembre 2014

Savoir céder sa place

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Édition du 22 Novembre 2014

Développer ses passions

Pierre Carrier, lui, est très zen. Il voyage partout dans le monde afin de se livrer à sa passion pour le patin à roues alignées, et il vient de terminer l'écriture d'un livre sur la macroéconomie qu'il espère voir publier. Et entre deux voyages, il met la main à la pâte dans l'entreprise. Mais le transfert des pouvoirs, effectif depuis quelques années déjà, lui permet de rayer de sa vie tout ce qui concerne l'administration pour se consacrer à ce qu'il aime vraiment, la création. Il se concentre ainsi sur le développement des concepts gastronomiques et événementiels qui font la renommée du traiteur Agnus Dei, une des deux entités de Maison Carrier Besson. «Je travaille sur un très gros projet pour 2017», révèle le semi-retraité aux autres participants : 375e anniversaire de Montréal ? 50e de l'Expo ? Impossible d'en savoir plus !

Des six participants à la table ronde, Pierre Jean est le plus détaché émotionnellement de l'entreprise familiale. Il faut dire qu'il a remis les commandes à la relève depuis bientôt 15 ans. «Je suis président du conseil, mais seulement pour la forme. Je n'ai plus rien à voir dans les décisions. L'entreprise appartient à mes enfants. Je suis prêt à faire des courses pour eux, mais pas plus !» Ces paroles font sursauter Bernard Bélanger. Il partage la direction avec son fils, mais faire les courses ? Jamais !

À 80 ans, il est toujours aussi actif chez Premier Tech, occupant le fauteuil de président et chef de la direction alors que son fils est président et chef de l'exploitation. Et il a l'intention de travailler tant qu'il aura la santé. «J'aime visiter nos installations dans le monde, parler aux employés, répondre à leurs questions quand nous leur présentons nos résultats financiers, et j'aime encore faire des acquisitions. Il y a de la place pour mon fils et moi dans l'entreprise.»

En écoutant ces bâtisseurs, au-delà des façons de faire et des opinions de chacun, impossible de ne pas remarquer la fierté paternelle qui transparaît dans leurs propos. «Mon fils est capable d'acheter une compagnie et de m'en parler après !» lance Bernard Bélanger. «L'image de Rose Drummond, c'est Amélie et Emmanuel, maintenant», dit Jean-Denis Lampron en signalant que le jeune couple a élargi l'offre de Rose Drummond en ouvrant un café-restaurant. «L'entreprise va changer et je vis très bien avec ça.»

«Quand je regarde ma fille aller, ça m'épate, dit encore Guillaume St-Amour. Les filles ont tellement d'énergie en affaires ! Ce sont de très bonnes entrepreneures.» Moins présents dans l'entreprise, mais toujours de fiers parents !

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