
«Notre présence améliore nos relations publiques locales, estime Myriam Belzile-Maguire, présidente de Maguire. On a une meilleure presse, comme une mention de nous dans le New York Times, avec Aubrey Plaza, qui chaussait un de nos modèles.» (Photo: Martin Flamand)
On dit que les voyages forment la jeunesse. Cette devise s’applique tout à fait aux PME qui font le saut pour s’établir dans un autre pays.
À lire aussi: les textes de notre dossier Spécial 300 PME 2023
« Ouvrir un bureau en Tunisie nous a donné beaucoup de profondeur en comprenant mieux comment les choses se passent à l’étranger, explique Nicolas Clusiault, vice-président aux ressources humaines et aux projets spéciaux à Momentum Technologies. Cela nous a fait mûrir et évoluer en amenant une vision plus large de la gestion et de la gouvernance. On a par exemple solidifié nos structures avec une politique anticorruption. »
Lorsque cette firme informatique de Québec s’est implantée à Tunis en 2019, elle s’est ouverte non seulement à un marché différent, mais à de nouvelles réalités tout en insufflant un vent de dynamisme au sein de son organisation.
« C’est un jalon pour aller ailleurs, ajoute le dirigeant. Les employés aiment travailler dans une entreprise gagnante. C’est une forme de continuum de cette vision d’informatique internationale qu’on a. »
Même chose pour Massivart, une firme créative montréalaise qui a inauguré un bureau à Mexico en septembre 2019.
« Cela a changé le visage de l’entreprise pour le mieux », affirme son fondateur, Philippe Demers, qui s’est installé dans la capitale mexicaine, qui parle maintenant espagnol et qui a un enfant et une conjointe mexicaine.
« L’expérience du Mexique ne sert pas seulement à moi, mais à tous mes associés, ajoute-t-il. J’ai acquis beaucoup de maturité managériale dans cette aventure. La croissance en Amérique du Sud est plus rapide que ce qu’on a vécu au Canada. Je suis très excité pour la suite. »