Pourquoi Hubert Reeves choisit Saint-Laurent

Publié le 14/04/2012 à 00:00, mis à jour le 12/04/2012 à 09:53

Pourquoi Hubert Reeves choisit Saint-Laurent

Publié le 14/04/2012 à 00:00, mis à jour le 12/04/2012 à 09:53

Par Pierre Théroux

La future place publique de l'Éco-campus Hubert Reeves fera le lien entre le milieu naturel et les bâtiments. Photo: Technoparc Montréal

L'Éco-campus Hubert Reeves, dont le premier bâtiment est prévu pour 2013, sera un quartier à part entière du campus Saint-Laurent du Technoparc Montréal. L'organisme souhaite y implanter des centres de recherche et des entreprises consacrés au développement de technologies propres.

Le réputé scientifique et écologiste Hubert Reeves reçoit chaque année des dizaines de demandes pour prêter son nom à des initiatives environnementales. Elles viennent généralement d'associations humanitaires ou de protection de la nature, rarement des milieux économiques. Or, son nom sera désormais associé à la prochaine phase de développement du Technoparc Montréal à Saint-Laurent, l'Éco-campus Hubert Reeves.

Le respect et la sauvegarde du milieu naturel l'ont convaincu, après six mois de réflexion, de s'associer à ce projet de parc scientifique consacré aux technologies propres.

«Associer son nom à une initiative, quelle qu'elle soit, est une responsabilité qui ne peut se prendre à la légère. J'ai pu constater combien les concepteurs du projet ont été et sont conscients de notre appartenance à la nature», dit le président de l'organisme Humanité et Biodiversité

Le pdg de Technoparc Montréal, Mario Monette, s'en réjouit. «C'est un nom prestigieux, qui donne une magnifique caution à notre projet.» D'autant plus que Hubert Reeves y a aussi mis sa touche personnelle en faisant certaines propositions pour bonifier le projet, notamment l'aménagement d'un corridor vert et une gestion écologique des eaux de surface.

«On veut en faire une vitrine technologique de calibre mondial pour la démonstration d'innovations avant-gardistes», explique Mario Monette. Le parc technologique compte déjà quelque 5 000 employés, dont 3 000 scientifiques.

L'organisme cible particulièrement les entreprises qui participent au développement des avions verts, des énergies renouvelables ou encore des bâtiments verts et intelligents. Car l'avenir économique de Saint-Laurent passe notamment par l'essor de ce parc scientifique, inauguré il y a 15 ans à Saint-Laurent, et qui amorce sa troisième phase de développement avec la création de l'Éco-campus Hubert Reeves.

Ce projet fera entrer Saint-Laurent dans une nouvelle ère industrielle. Les 6 à 8 bâtiments de 4 à 5 étages qui seront construits dans ce parc d'affaires de nouvelle génération devront répondre aux normes environnementales les plus strictes.

«On préconise l'utilisation de matériaux locaux, durables et avec contenu recyclé pour la construction des bâtiments. Chaque entreprise qui s'implante est encouragée à s'engager dans une démarche de certification pour bâtiment vert», dit M. Monette. Il veut notamment faire une grande place aux structures en bois. On prévoit aussi la collecte de l'eau en provenance des toitures pour l'entretien des surfaces végétalisées.

Le Technoparc Montréal prévoit la construction de près de 70 000 m2 de locaux pour des bureaux et des ateliers. Les investissements prévus s'élèveront à 175 M$.

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