Une vague d'investisseurs le long du Richelieu


Édition du 07 Février 2015

Une vague d'investisseurs le long du Richelieu


Édition du 07 Février 2015

Par Claudine Hébert
Un chapiteau pour les événements d'affaires

Au cours des cinq dernières années, les 30 chambres et salles de réunion du Domaine Handfield, qui appartient à la famille du même nom depuis 1945, ont bénéficié d'investissements de plus de 2,5 M$. L'aménagement, à l'automne 2013, d'un chapiteau de 450 places, ouvert de mai à la fin octobre derrière l'auberge, permet d'accueillir des activités de formation, des rencontres d'équipes et des fêtes d'employés. «Cet investissement de 300 000 $ nous permettra de doubler nos revenus de banquets. Déjà en 2014, on a atteint 40 % de notre objectif», souligne Louis-Robert Handfield, copropriétaire du Domaine Handfield.

Du côté de Saint-Jean...

Quoi de neuf du côté de Saint-Jean-sur-Richelieu ? L'Hôtel Relais Gouverneur, qui investit bon an mal an 250 000 $ dans ses installations, compte agrandir ses espaces de congrès au cours de l'année 2015. L'établissement de 113 chambres prévoit un agrandissement de 3 500 pi2 pour améliorer l'accès à sa plus grande salle de 420 places. Cet hôtel dispose, depuis quatre ans, de trois salles multimédias équipées de fauteuils en cuir. «Ces salles de conférence pouvant accueillir de 8 à 15 personnes sont louées de trois à quatre fois par semaine par la clientèle d'affaires locale», souligne Louise Létourneau, directrice générale.

On ne peut pas parler de la rivière Richelieu sans présenter la Corporation du Fort St-Jean, lieu de formation des futurs officiers de l'armée canadienne. Depuis quatre ans, cet établissement a bénéficié de plus de 3 M$ d'investissements afin d'offrir des installations dignes d'un centre de congrès urbain. Plus de 43 000 pi2 sont mis à la disposition des organisateurs d'événements, dont une immense salle de 13 200 pi2 pouvant accueillir jusqu'à 800 convives. La Corporation met également les quelque 500 lits de ses pavillons militaires à la disposition des organisateurs qui voudraient bénéficier de l'hébergement sur place.

Résultat ? Près de 40 % des 365 000 repas servis annuellement dans ce site historique le sont à l'occasion d'activités non militaires : galas, soirées-bénéfice, fêtes d'employés et congrès. «Ces événements, tenus majoritairement par des associations et des entreprises de la Montérégie, ont augmenté de 10 % depuis 2011», note Michel Dufour, directeur général de la Corporation.

Le centre compte plus de 200 employés, dont 125 permanents, insiste M. Dufour. Les profits générés par les activités non militaires sont essentiellement consacrés à l'entretien des bâtiments historiques ainsi qu'au soutien des organismes de bienfaisance de la région.

Aménagé sur le bord de la rivière Richelieu, le complexe militaire propose également l'expérience du Vieux Mess, une salle chic équipée de lustres, de tableaux, d'une terrasse et d'un bar privé. «Quand une entreprise veut impressionner des investisseurs, c'est ici qu'elle les amène», affirme M. Dufour.

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