Pourquoi dire non à de l'argent facilement gagné?

Publié le 01/01/2013 à 11:29, mis à jour le 23/01/2013 à 10:56

Pourquoi dire non à de l'argent facilement gagné?

Publié le 01/01/2013 à 11:29, mis à jour le 23/01/2013 à 10:56

Par exemple, un investisseur dont le portefeuille devrait contenir 50 % en actions et 50 % en obligations, selon son profil de risque, pourrait se retrouver avec 65 % d'actions et 35 % d'obligations à revenu fixe. "Normalement, dès que vous bifurquez de 10 % de la pondération cible, vous devriez rééquilibrer votre portefeuille", dit Martin Blais. Dans ce cas de figure, cela reviendrait à vendre de 5 à 15 % des actions pour les réinvestir dans des obligations.

Le rééquilibrage vous aide non seulement à contrôler le risque du portefeuille, mais aussi à résister aux émotions. En effet, vous vendrez systématiquement des actifs au prix fort pour en acheter d'autres à petit prix. Une étude de PWL Capital réalisée en 2010 a démontré que cette technique permet d'obtenir des rendements à long terme plus élevés (0,50 % par an en moyenne), avec un risque nettement inférieur.

On recommande généralement de rééquilibrer le portefeuille une fois par an. "Mais actuellement, comme les marchés financiers sont extrêmement volatils, vous devriez le faire tous les quatre mois", pense Gabriel Lancry.

Comment vous y prendre ? À l'aide de vos relevés de compte ou d'un portefeuille construit en ligne, suivez la pondération des grandes catégories d'actifs et de chaque position, secteur ou zone géographique. Lorsque vous déviez de votre pondération cible, rééquilibrez en utilisant vos liquidités ou en vendant les actifs qui montent et semblent bien valorisés, et rachetez ceux qui semblent traîner la patte. Mais prenez soin d'évaluer les frais avant de faire ces transactions. Certains fonds dont les frais de rachat sont élevés ne devraient pas être vendus.

5. Faites travailler l'argent qui dort

Les personnes qui se préoccupent peu de leurs placements ont aussi tendance à négliger les sommes importantes qui dorment dans leur compte de banque, qui rapporte autour de 0 %. Pourtant, bien utilisés, ces dollars pourraient être très lucratifs. Par exemple, vous pourriez réduire vos dettes, comme celles de vos cartes et marges de crédit. Prenez soin de payer d'abord les plus coûteuses.

La plupart de ces dettes se remboursent en ligne. "Assurez-vous d'obtenir une confirmation de remboursement et gardez-la précieusement", conseille François Têtu, de Valeurs mobilières Desjardins.

Une autre option est de faire fructifier cet argent. Dans ce cas, utilisez autant que possible un compte enregistré, à l'abri de l'impôt. Avant de vous lancer, prenez le temps de décider si cet argent sera alloué à un projet à court, à moyen ou à long terme. Cela vous aidera à choisir des produits financiers.

À court terme, vous opterez, par exemple, pour des bons du Trésor, des comptes d'épargne ou des certificats de placement garanti (CPG). À moyen terme, vous choisirez encore des CPG, des coupons détachés et des obligations. Et à long terme - plus de 7 ans -, vous ferez des placements en Bourse, soit dans des actions, soit par l'intermédiaire d'un fonds négocié en Bourse (FNB) ou d'un FCP.

Pour que l'argent soit accessible, optez pour un compte à intérêt supérieur. Le meilleur taux est offert par Manuvie, à 1,75 %. Viennent ensuite ING Direct et President's Choice, à 1,50 %. Si vous ne voulez pas changer d'institution, notez que beaucoup de conseillers en placement distribuent le compte d'épargne à intérêt élevé de B2B Trust (1,50 %).

Vous souhaitez placer votre argent pendant un, deux ou trois ans ? Cette fois, vous trouverez les meilleurs taux auprès des compagnies de fiducie. Vous pouvez probablement obtenir auprès de votre conseiller les CPG d'AGF Trust et de B2B Trust, dont les taux sont légèrement moindres. "Notez toutefois que les obligations corporatives de 3 ans, cotées A, surclassent les CPG grâce à leur rendement de 2,40 %", signale Gabriel Lancry. Si, de plus, ces instruments financiers se trouvent à l'intérieur du CELI, vous n'aurez pas à partager vos gains avec le fisc.

Notez bien que vous pouvez toujours vous demander comment tirer profit de la crise de la dette souveraine ou tenter de décoder le jargon du directeur de la banque centrale dans l'espoir de faire plus d'argent. Bonne chance !

(Texte publié dans le magazine A+ 9 novembre 2011)

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