Natalie Voland, présidente Gestion immobilière de Quo Vadis
FINALISTE, ENTREPRENEURE – GRANDE ENTREPRISE — Natalie Voland, qui est à la tête du promoteur immobilier Gestion immobilière Quo Vadis où elle a pris la relève de son père, a d’abord été travailleuse sociale, le domaine dans lequel elle a fait ses études. Et cela se reflète aujourd’hui dans son approche de l’immobilier, puisque Quo Vadis reconvertit des édifices historiques en lieux de travail où la mixité des fonctions, la cohabitation de professionnels et d’artistes et l’ouverture à la collectivité sont de mise.
Dans quelle situation estimez-vous que la confiance en soi est essentielle pour réussir en affaires ?
« Ma réponse va vous étonner, mais je ne crois pas que la confiance en soi soit si importante que ça en affaires. Quand j’ai commencé à travailler en immobilier, les gens ont tout fait pour me décourager en me disant que je n’y connaissais rien, que j’étais trop jeune, que j’étais anglophone, etc. Et je leur donnais raison, car je n’ai jamais tenu pour acquis que je pouvais réussir. Mais je croyais en mon idée, et comme je suis une femme têtue, j’ai persévéré. Parfois, je crois qu’en affaires, il est plus important d’être têtu que d’avoir confiance en soi. »
Comment avez-vous développé votre propre confiance en vous ?
« La confiance en soi se construit et vient avec les succès, même les plus petits succès comptent. Il faut souvent avancer à petits pas et par petites réussites. De plus, il ne faut pas trop s’attarder sur l’échec. On dit souvent qu’on apprend de ses échecs, mais au contraire, c’est souvent la crainte de l’échec qui nous empêche d’essayer de réussir. Au fond, pour moi, la confiance en soi, c’est surtout un processus continu d’apprentissage. »
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