PME: survivre sans avoir à réhypothéquer sa maison

Publié le 21/11/2017 à 15:17

PME: survivre sans avoir à réhypothéquer sa maison

Publié le 21/11/2017 à 15:17

«Cook It est bien lancée et sa présidente peut aujourd'hui se payer.» Photo: Cook It.

C'est une des remarques les plus éclairantes qu'il m'ait été donné d'entendre depuis un bon moment sur les défis qui se posent aux PME québécoises. Le 25 octobre se tenait la conférence Croissance PME, organisée par les Événements Les Affaires et que j'animais. L'honneur, ou la tâche de lancer les discussions de l'après-midi revenait à Marc Dutil, président du Groupe Canam. Pas précisément une PME... mais il connaît leur réalité, et il demeure étroitement associé à l'École d'entrepreneurship de Beauce, dont il a directement contribué à la mise sur pied.

Si vous avez déjà eu l'occasion de l'entendre, vous avez pu constater qu'il ne recourt jamais à la langue de bois. Mieux, il sait interpeller et toucher son auditoire. Voici, entre autres, ce qu'il nous a lancé ce jour-là. En substance.

«Quand il est question de la croissance des entreprises, on confond souvent grossir et grandir. Or, ce sont des orientations bien différentes. Si tu as un restaurant de poutines et que tu en ouvres 10 autres dans ton environnement, tu grossis. C'est déjà bien. Mais si tu mets au point d'autres menus, que tu diversifies ton offre, que tu étends tes activités au-delà de ton territoire naturel, tu grandis. C'est moins facile, mais la vraie croissance, c'est ça.»

Bien dit. Mais comment y parvenir? Surtout, comment surmonter les obstacles qui se dressent inévitablement sur son chemin? Et ils sont nombreux, comme le révèle notre Grande consultation sur l'entrepreneuriat, qui fait l'objet d'un reportage en page 20.

Parmi les obstacles, cette incessante recherche de financement.


« Combien d'entrepreneurs ont dû réhypothéquer leur maison ou compter sur l'appui sonnant de leurs proches (le love money) pour passer le cap des premières années? »

Par exemple, Louis Garneau racontait que c'est le soutien de sa famille élargie qui lui avait permis de persévérer. D'autres, comme Judith Fetzer, présidente de Cook It (et paneliste lors de la conférence du 25 octobre), se sont privés de salaires pendant de longs mois pour ne pas plomber les finances de leur entreprise émergente. Cook It est maintenant sur une belle lancée, compte plus de 30 employés, et sa présidente peut aujourd'hui se payer, mais cette satanée question du financement demeure entière.

Pour lire la suite de la chronique de René Vézina, cliquez ici.

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