La présence sur les marchés concurrentiels extérieurs a d'autres avantages : elle pousse les entreprises à innover et à revoir leurs pratiques, ce qui les rend plus performantes. «Exporter, c'est aussi l'occasion de pénétrer des marchés plus en croissance que le nôtre», souligne Jean-Benoît Grégoire.
Mais nos PME font face à des freins dès le départ. Certains d'entre eux viennent de l'intérieur, d'autres de l'extérieur. «Les premiers sont les ressources, la compétence, l'ouverture culturelle ; les seconds sont les barrières tarifaires, les besoins de certification, de respect de normes différentes», énumère Oona Stock.
Le Québec compte une autre faiblesse : la visibilité de ses produits. «Peu de nos marques et produits sont perçus comme différents par le consommateur, difficilement copiables et connus à l'international. Ça rend l'exportation plus difficile, notamment pour entrer dans le réseau des grands distributeurs», souligne Michel Librowicz, professeur de gestion internationale à l'ESG UQAM et président de la Chambre de commerce Canada-Pologne.
Cliquez ici pour consulter le dossier PME : Ces petites qui osent exporter