Des outils pour sélectionner les bons candidats

Publié le 15/04/2015 à 11:12

Des outils pour sélectionner les bons candidats

Publié le 15/04/2015 à 11:12

Par Claudine Hébert

Il ne suffit pas de trouver des candidats pour combler les postes vacants au sein de votre entreprise. Il faut savoir reconnaître les bonnes personnes qui vont vouloir rester une fois embauchée. Deux outils pour vous aider à réussir.

La méthode Prévision Succès

Plus de 80% des entreprises du Fortune 500, aux Etats-Unis, emploient des tests psychométriques ou des formules similaires pour évaluer les candidats lors des périodes d’embauche. L’un de ces tests, Predicitive Success (Prévision Succès) célèbre cette année son 60e anniversaire.

Développé par des étudiants d’Harvard en 1955, cet outil fait appel à la psychologie pour mesurer les facteurs spécifiques de la personnalité des gens. Ce test est très simple. «Les candidats doivent répondre à deux questions. Comment les autres les perçoivent? Et comment eux, se perçoivent-ils? Pour chaque question, ils doivent cocher leurs réponses parmi 86 adjectifs», explique Martin Foster, directeur principal de la division Québec de Prévision Succès. En fonction des choix, des algorithmes dressent un portrait de la personne et surtout son degré d’affinité avec la culture de l’entreprise.

«Ce ne sont pas des questions fermées. Le candidat peut donc difficilement déjouer le système», poursuit M. Foster. L’index de Prévision Succès obtient d’ailleurs un taux de réussite de 95%.

L’outil, qui a été adapté pour le marché québécois depuis cinq ans, ne sert pas seulement à recruter de nouveaux talents. «Il peut également servir à un nouveau dirigeant qui veut rapidement connaître le membres de son équipe», dit-il.

Il cite en exemple une grande entreprise dont le nouveau directeur en place a fait passer le test à l’ensemble de ses adjoints. «Il m’a confié avoir accompli l’équivalent de trois mois de travail en moins d’une semaine», souligne Martin Foster.

Workland, un accélérateur de recrutement

Selon Webrecruit, seulement le quart des entreprises font appel pour le moment aux diverses plateformes web qui facilitent le recrutement. Mais ce nombre est en progression. Et bonne nouvelle, ces plateformes sont de plus en plus accessibles auprès des PME. Workland, un accélérateur de recrutement qui automatise la portion pré-qualification, en est un bel exemple.

Lancé en 2014 par Julie Hubert et son associé Jean Jobin, l’outil s’adresse aux entreprises de toute taille. Mais il vient particulièrement donner un bon coup de main aux PME qui n’ont pas les moyens d’avoir un département de ressources humaines.

L’équipe de Workland aide notamment les entreprises à développer leur campagne de recrutement via les médias sociaux et les sites d’affichage. «On les aide également à développer leur marque employeur», soulève Mme Hubert.

Par la suite, le système Workland réalise des matchs automatisés entre les besoins des employeurs et les candidats en quête de nouveaux défis. En plus de filtrer les cv, d’effectuer des pré-entrevues et d’administrer des tests de compétences, l’équipe de Workland peut vérifier les références des candidats. «Tous ceux qui ont été embauchés à l’aide de notre plateforme, sont toujours en poste aujourd’hui et ils nous utilisent pour leur propres besoins en recrutement», soulève Julie Hubert.

Workland offre également des services aux candidats à la recherche d’un nouvel emploi. En plus de les aider à préparer et traduire leur cv si nécessaire, l’équipe de Workland peut faire parvenir le cv des candidats à plus de 1500 recruteurs en un seul clic.

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