Gens d'expérience recherchés pour les hôpitaux

Publié le 16/03/2013 à 00:00, mis à jour le 14/03/2013 à 11:19

Gens d'expérience recherchés pour les hôpitaux

Publié le 16/03/2013 à 00:00, mis à jour le 14/03/2013 à 11:19

À Montréal, le secteur hospitalier tient les ingénieurs fort occupés.

Les chantiers du futur CUSM et du CHUM, les deux nouveaux hôpitaux universitaires, sont dans un pic d'activité. La structure du premier est terminée, et l'aménagement intérieur du second est en train de démarrer. Le Centre universitaire de santé McGill doit être livré en septembre 2014. Quant au Centre hospitalier universitaire de Montréal, le chantier durera jusqu'en 2014-2016.

La réalisation de ces deux projets d'envergure crée des emplois pour les spécialistes de l'ingénierie. Beaucoup d'emplois.

Le CHUM emploie 80 ingénieurs et s'apprête à augmenter ce nombre. Et ce sont 150 ingénieurs qui travaillent sur le chantier du CUSM. Les spécialités sollicitées sont nombreuses : environnement, génie civil, structures, télécoms...

Dans ce contexte, le recrutement est un enjeu de taille, souligne Josée Éthier, directrice adjointe de projet à la construction du CUSM pour la partie conception et construction de SNC-Lavalin. Mais tous les postes ont pu être pourvus.

Même son de cloche du côté du CHUM. «C'est sûr que c'est difficile de trouver des ingénieurs, mais c'est l'un des plus gros projets au Québec. Nous avons donc une grande force d'attractivité», dit Stéphane Mailhot, directeur des communications et des affaires publiques de Construction Santé Montréal.

Le plus difficile : recruter des ingénieurs expérimentés et spécialisés. Pour des projets de cette taille, il est impossible de combler tous les besoins avec des ingénieurs d'expérience.

«Au Québec, ça n'existe pas, constate Mme Éthier. On a donc embauché des personnes moins expérimentées et on les a formées.»

Le fait que le projet soit réalisé en PPP (partenariat public-privé) a compliqué le recrutement. «C'est un défi de trouver au Québec des ingénieurs qui ont l'expérience de ce type de projets, où la conception et les risques inhérents sont transférés au privé», dit Joël Rochon-Boudreault, porte-parole du consortium Pomerleau-Verreault, chargé de la conception et de la construction du Centre de recherche du CHUM.

Pour recruter ses ingénieurs, le CHUM compte sur des salaires avantageux, des recherches actives sur LinkedIn et des chasseurs de têtes. «En cas de problème, on fait appel à nos sous-traitants pour pourvoir les postes», dit M. Mailhot.

Des renforts

Les firmes ont également tendance à s'ouvrir à l'international pour combler leurs besoins. «Les demandes de permis temporaires d'un an pour des disciplines pointues ont quintuplé depuis 2000-2001», précise Daniel Lebel, président de l'Ordre des ingénieurs du Québec.

Les universités s'efforcent de suivre le mouvement. L'augmentation de 21 % du nombre de finissants en génie civil, en 2011, selon les données du Réseau des ingénieurs du Québec, aura amené une bouffée d'oxygène. La tendance à la hausse est toujours là, notamment à l'École Polytechnique de Montréal.

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