Le plaisir au boulot selon GSoft

Publié le 30/10/2014 à 06:00

Le plaisir au boulot selon GSoft

Publié le 30/10/2014 à 06:00

L'entreprise techno GSoft s'arrange pour que ses employés aient réellement du plaisir au boulot. Quoi de mieux pour fidéliser ses troupes dans une industrie où la compétition pour le recrutement des travailleurs talentueux est féroce?

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C'est du moins la philosophie des patrons de l'entreprise de conception de logiciels et de la responsable des ressources humaines, Marianne Lemay, qui vient nous cueillir à l'entrée du bureau en trottinette. Le ton est donné!

GSoft a été fondé à Montréal en 2006 par trois jeunes de vingt ans. Deux associés se sont ajoutés avec le temps pour compléter une équipe de 100 personnes aujourd'hui, principalement des développeurs. Ces dernières années, les patrons se sont inspirés d'entreprises innovantes comme l'américaine Zappos pour offrir un milieu de travail des plus cool. Ils se sont littéralement donné pour mission d'entreprise : «Bâtir l'environnement de travail le plus épique, avoir du fun et innover».

«On souhaite répondre aux besoins de la génération Y, qui constitue un bon 75 % de nos employés, explique Marianne Lemay. Cette génération est très axée sur le dépassement de soi au travail, mais aussi sur cette idée de participer à une ambiance plus familiale, de sentir que les collègues sont des amis.»

Rendre les employés heureux

Pour bâtir cette atmosphère, GSoft fait le pari qu'il faut rendre les employés heureux. Cela commence des bureaux ultra-lumineux dans un bâtiment industriel de Pointe-Saint-Charles. L'équipe est d'ailleurs déménagée un étage plus haut il y a un peu plus d'un mois pour avoir plus d'espace et le design, de l'aménagement au mobilier, a été revu. «Il y a eu un effet "wow" chez les employés qui ne s'est pas encore atténué», remarque la responsable des ressources humaines.

Un paquet de petites attentions sont portées aux employés. Par exemple, ces derniers reçoivent gratuitement un lunch santé préparé par un traiteur trois jours par semaine. La carte OPUS et la clé BIXI sont remboursées par l'employeur. Et une fois l'an, l'équipe accomplit un défi de groupe et célèbre sa réussite dans un voyage (Las Vegas, New York, Miami sont les trois dernières destinations) payé en grande partie par l'employeur. «On a aussi plein d'activités sociales : BBQ, rafting, chalet, ligue de hockey et de curling, jeux vidéos en réseau, paintball... Il y en a pour tous les goûts», assure Marianne Lemay.

GSoft pense que les employés sont les mieux placés pour déterminer quand et à quel point ils ont besoin de repos. Depuis l'été 2013, l'entreprise a une politique de vacances illimitées. «Il n'y a que trois conditions pour pouvoir prendre des vacances : il ne faut pas que ça nuise au client, au projet et à l'équipe.» En moyenne, les employés prennent autour de quatre semaines de vacances annuellement. Les journées de maladies ne sont également pas comptabilisées.

Pas de directeurs

Enfin, la structure de l'entreprise est aplanie au maximum, pour que les bonnes idées jaillissent de partout. Dans chaque équipe de développeurs, un scrum master fait le pont entre l'équipe et le client, mais il est vu comme étant égal aux autres travailleurs dans la hiérarchie. «À part les cinq associés qui chapeautent chacun leur créneau, il n'y a pas de directeur, de VP et d'assistant pour faire notre café, indique Marianne Lemay. Certains employés ont plus de responsabilités, et obtiennent le salaire qui vient avec, mais ils ne seront pas perçus comme des chefs.»

C'est grâce au succès de son logiciel Sharegate, lancé en 2011, que l'entreprise peut se permettre d'être aussi généreuse envers ses employés. Ces derniers sont responsables de ce succès et les patrons veulent leur en faire profiter. GSoft y gagne aussi au change. «Cette culture dans l'entreprise joue beaucoup sur la motivation, explique la responsable des ressources humaines. Les employés sont heureux de se lever le matin pour venir travailler et sont donc très productifs.»

Autre résultat : le taux de rétention est très élevé. «Je n'ai réalisé qu'une entrevue de départ depuis mon arrivée en poste, il y a un peu plus d'un an», indique Marianne Lemay. Pas mal!

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