ZeroSpam, la PME aux ambitions internationales

Offert par Les Affaires


Édition du 16 Mai 2015

ZeroSpam, la PME aux ambitions internationales

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Édition du 16 Mai 2015

[Photo: Shutterstock]

ZeroSpam s'attaque à l'ennemi numéro un de l'internaute : les courriels indésirables. Pour ce faire, il mise sur l'infonuagique et le logiciel libre. Un modèle d'entreprise qui lui ouvre la porte de plusieurs marchés, ici comme ailleurs.

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« ZeroSpam, c'est un peu le filtre Brita de l'Internet », lance en riant David Poellhuber, propriétaire et chef de l'exploitation de cette entreprise montréalaise de 11 employés. Ne manquant pas d'humour, celui-ci signe d'ailleurs ses courriels du titre « exterminateur en chef ». C'est que, comme son nom l'indique, ZeroSpam se consacre à l'élimination des courriels indésirables, avant même que ceux-ci n'atteignent la boîte de réception. Elle se targue de bloquer au moins 99 % des pourriels (spams), virus, courriels hameçons, fichiers exécutables et autres irritants du même acabit.

« Mine de rien, le spam représente près de 75 % du trafic de courriels », rappelle M. Poellhuber.

Dès son lancement, en 2003, l'entreprise misait sur l'infonuagique. Le fonctionnement de ZeroSpam est relativement simple. Avant de se rendre dans la boîte de réception du client, les courriels transitent par les serveurs de ZeroSpam, où ils sont « filtrés ». Les courriels indésirables y terminent leur course, alors que les autres continuent vers le destinataire.

ZeroSpam utilise abondamment le logiciel libre. « Notre sauce secrète, c'est beaucoup de logiciels en open source... et quelques éléments de propriété intellectuelle maison », lance l'exterminateur en chef.

Il faut dire que ZeroSpam jouit d'un avantage intéressant dans le secteur de l'open source. « Ce qui est visible pour nos clients, c'est la disparition du spam. Le reste, l'infrastructure, ils ne la voient pas. Nous sommes très transparents quant à notre usage des logiciels libres, mais pour eux, ça ne fait aucune différence. Il ne s'agit pas de leur demander de modifier profondément leurs systèmes informatiques. »

L'attrait du Sud

Au Canada, ZeroSpam compte des clients comme la Société des alcools du Québec, Téléfilm Canada, plus de 25 cégeps, la CSN et BCF Avocats, en plus d'avoir une bonne présence chez les concessionnaires automobiles, tels que Paquet Nissan et Québec Mitsubishi.

Mais l'entreprise brasse aussi des affaires au-delà de nos frontières. Elle fait aussi des affaires en Afrique, en Europe et aux États-Unis. Ses exportations représentent pour l'instant environ 10 % du chiffre d'affaires de plus d'un million de dollars. « Le modèle d'entreprise, basé notamment sur l'infonuagique, ne nous limite pas géographiquement », souligne David Poellhuber.

Au moment de l'entrevue, à la fin avril, ce dernier se trouvait d'ailleurs à la conférence RSA à San Francisco, le grand rassemblement mondial sur la sécurité informatique. Cette année, plus de 33 000 participants et 700 conférenciers y prenaient part. La présence du propriétaire de ZeroSpam n'y était pas fortuite. L'entreprise montréalaise a pris les États-Unis comme marché cible pour augmenter ses exportations en 2015 et 2016.

« Alors que nous devons encore faire de l'évangélisation au Canada pour convaincre les gens de faire confiance à l'infonuagique et au libre, le marché américain y est très ouvert, souligne M. Poellhuber. Il y a donc beaucoup d'occasions d'affaires. » Et beaucoup de concurrence, pourrait-il ajouter.

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