La Banque Nationale (NA, 94,34 $) perd un peu de son lustre


Édition du 14 Décembre 2022

La Banque Nationale (NA, 94,34 $) perd un peu de son lustre


Édition du 14 Décembre 2022

Par Dominique Beauchamp

(Photo: 123RF)

LE TAUREAU CONTRE L'OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Banque Nationale. Choisissez votre camp!

 

Optimiste

  • Paul Holden, de Marchés mondiaux CIBC, se soucie peu du déclin de 5 % du bénéfice survenu au quatrième trimestre, qu’il attribue au déclin des revenus de la négociation de titres après trois trimestres robustes. Il attire l’attention sur le bon contrôle des coûts qui augmentent moins vite que les revenus.

  • Bien que les résultats aient raté sa cible au quatrième trimestre, Meny Grauman, de Banque Scotia, salue la performance des activités bancaires de dépôts et de prêts et de la gestion du patrimoine. Le ratio élevé des capitaux propres lui procure aussi un coussin pour parer à toute éventualité. Son cours cible reste à 115 $.

  • Bien nichée au Québec, où l’économie s’est montrée résiliente en période de ralentissement, la banque est bien placée pour faire croître son bénéfice de 4 % en 2023, estime Darko Mihelic, de RBC Marchés des capitaux. Sa cible passe de 109 $à 111 $.

 

 

Pessimiste

  • Après 18 mois de performance opérationnelle supérieure à celle de son industrie, Mario Mendonca, de Valeurs mobilières TD, croit qu’un retour du balancier défavorisera la banque par rapport à ses plus grandes rivales en 2023.

  • La banque exécute bien, mais les activités liées aux marchés des capitaux, à sa banque cambodgienne et au prêteur spécialisé Credigy la désavantagent dans la conjoncture actuelle, ce qui justifie un multiple d’évaluation inférieur à l’industrie, ajoute l’analyste de TD. Il abaisse donc sa cible de 99 $à 97 $.

  • Les marges d’intérêt, le niveau des réserves et le rendement des actionnaires plaisent à Doug Young, de Desjardins Marché des capitaux, mais l’analyste doute que la banque puisse accroître son bénéfice avant impôts et provisions de plus de 5 % en 2023, si les profits de la Division des marchés des capitaux ne se rétablissent pas. Il maintient sa cible à 99 $.

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