Rivière-du-Loup, première ville entrepreneuriale du Canada

Offert par Les Affaires


Édition du 10 Décembre 2016

Rivière-du-Loup, première ville entrepreneuriale du Canada

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Édition du 10 Décembre 2016

Par Les Affaires

Rivière-du-Loup fait partie des six villes québécoises figurant au Top 20 du classement de la FCEI. [Photo : Nicogag]

BAS-SAINT-LAURENT

Rivière-du-Loup, première ville entrepreneuriale du Canada

Rivière-du-Loup s'est hissée au premier rang du classement national des villes entrepreneuriales 2016 établi par la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI). La municipalité du Bas-du-Fleuve a obtenu un score de 72,2, soit six points de plus qu'en 2015, alors qu'elle s'était classée au 12e rang. La FCEI dresse son palmarès en fonction de la présence entrepreneuriale, ainsi que des perspectives et des politiques entrepreneuriales. Cinq autres villes québécoises figurent parmi les 20 premières du classement national, soit Saint-Georges (3e rang), Saint-Hyacinthe (9e), Val-d'Or (12e), Sherbrooke (16e) et Victoriaville (19e). «Les signaux sont encourageants pour plusieurs collectivités québécoises cette année. En fait, les perspectives des entrepreneurs sur l'environnement d'affaires se sont avérées plus positives au Québec que dans d'autres régions du Canada», constate Martine Hébert, vice-présidente principale de la FCEI. — LES AFFAIRES

CAPITALE-NATIONALE

Complexe récréotouristique de 25 M$ à Lac-Beauport

Gestion Ümanix entend investir 25 M$ dans un complexe récréotouristique sur le site d'une ancienne base de plein air à Lac-Beauport, au nord de Québec, où elle exploite le Sibéria Spa, qui emploie 120 personnes. Le projet immobilier, baptisé Domaine Sibéria des Bois, consistera dans une première phase à construire un complexe hôtelier d'une quarantaine de chambres. Les travaux débuteront au printemps et devraient être achevés à l'automne. «La phase 1 proposera aussi restauration, soins et activités, au coeur d'une forêt facile d'accès à l'entrée de Lac-Beauport», décrivent les promoteurs. Prévue pour 2018, la phase 2 du Domaine Sibéria comprendra un grand pavillon récréatif afin d'offrir à la clientèle jeunesse un éventail d'activités intérieures. S'ajouteront 26 suites d'hébergement familial en forêt, pour répondre aux besoins de tous les types de vacanciers. Le projet devrait mener à la création de 90 emplois. — QUÉBEC HEBDO, QUÉBEC

Desjardins explique l’embellie économique prévue dans le Nord québécois par une hausse de 17,8 % des investissements privés en 2016. Sur la photo, Kuujjuaq.

CÔTE-NORD / NORD-DU-QUÉBEC

Légère accélération de la croissance économique dans le Nord québécois

Le service d'études économiques de Desjardins prévoit une croissance un peu plus vigoureuse cette année et en 2017 dans les régions de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec, mais elle sera inférieure à la moyenne provinciale.

Ainsi, sur la Côte-Nord, la croissance du PIB nominal, qui était de 1,4 % en 2015, passera à 1,5 % en 2016 puis à 2,3 % en 2017. Le PIB atteindra alors 7,5 milliards de dollars. Le Nord-du-Québec connaîtra une croissance plus forte : après avoir connu une progression de 1,9 % en 2015, le PIB croîtra de 2 % en 2016 puis de 2,8 % en 2017, pour s'établir à 4,1 G$. Dans l'ensemble du Québec, Desjardins prévoit que le PIB grimpera de 2,2 % en 2016 et de 3,1 % l'année prochaine.

De façon globale, pour les deux régions, le taux de chômage devrait reculer de 0,7 point de pourcentage cette année, pour atteindre 9,1 %, et de 0,2 point en 2017. À l'échelle du Québec, le taux de chômage reculera de 0,5 point cette année, à 7,1 %, puis descendra à 6,9 % en 2017.

Desjardins explique l'embellie économique prévue dans le Nord québécois par une hausse de 17,8 % des investissements privés cette année, qui devraient atteindre 1,36 G$. Par contre, les investissements publics reculeront de 4,1 %, pour s'établir à 1,96 G$. «Plusieurs projets dans le Nord québécois stimulent les économies locales. Il y a le chantier du complexe hydroélectrique La Romaine, les travaux liés à la route 389 et l'investissement de l'aluminerie Alcoa à Baie-Comeau, expliquent les économistes de Desjardins. De plus, la mise en place de la stratégie de diversification économique est dans la mire de nombreuses municipalités en raison du ralentissement observé dans le secteur minier.»

Desjardins note que «malgré la conjoncture qui demeure difficile dans le secteur minier, des projets sont toujours en développement, alors que d'autres se poursuivent, dont celui de Tata Steel Minerals à Schefferville et celui de Mason Graphite au nord de Baie-Comeau.» – LES AFFAIRES

GASPÉSIE

Excellente saison des croisières en Gaspésie

La Gaspésie a accueilli au cours de la dernière saison 18 % de croiséristes de plus qu'en 2015. En incluant les forfaits d'excursions, Escale Gaspésie évalue à plus de 2 M$ les dépenses touristiques directes engendrées par la présence des navires de croisière sur le territoire gaspésien. Le bilan total s'établit à 30 escales, quelque 12 020 membres d'équipage et 20 674 passagers. Ces derniers ne font pas qu'admirer le paysage à partir du pont supérieur de leur navire, puisque 86 % des croisiéristes profitent de leur arrêt en Gaspésie pour fouler le sol et découvrir les lieux. Ces retombées sont «un beau complément à une industrie qui roule quand même à plein durant l'été, en haute saison», dit le chef d'escale, Stéphane Sainte-Croix. — JOURNAL LE PHARILLON, GASPÉ

OUTAOUAIS

Investissement de 23 M$ à l'usine de Fortress à Thurso

Un projet unique au Canada verra le jour d'ici le début de 2018 à l'usine Fortress Cellulose spécialisée, à Thurso. L'investissement est évalué à 23,4 millions de dollars. Le projet consiste à utiliser le bouleau afin de créer des produits à forte valeur ajoutée, tels que la pâte dissolvante, utilisée notamment dans la fabrication de vêtements, ainsi que l'hémicellulose, un sucre servant à la production de biomatériaux et de biocarburants. L'investissement sera réparti entre Fortress Paper et les gouvernements provincial (3,5 M$) et fédéral (9 M$). «Pour le président de la section locale du syndicat Unifor, René Émond, il s'agit d'une bonne nouvelle, car les 300 emplois de l'usine seront conservés et consolidés. Ce projet vient donc assurer l'avenir de cette usine qui avait été fermée par le précédent propriétaire en 2009. Elle produisait alors de la pâte. En 2010, avec l'aide du Fonds de solidarité FTQ et du gouvernement, Fortress l'a achetée pour relancer la production en se tournant vers de nouveaux produits. — INFO07, GATINEAU

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