CIMA+ grandit ailleurs

Publié le 06/10/2012 à 00:00, mis à jour le 04/10/2012 à 11:02

CIMA+ grandit ailleurs

Publié le 06/10/2012 à 00:00, mis à jour le 04/10/2012 à 11:02

Par Pierre Théroux

Kazimir Olechnowicz revient de la Nouvelle-Zélande, où il était accompagné de cinq ingénieurs qui resteront sur place jusqu'à la fin de l'année. Le puissant tremblement de terre qui a secoué Christchurch en 2011 entraînera une décennie de reconstruction. La lavalloise CIMA+ y mène différentes études et analyses de bâtiments.

« Le centre-ville est dévasté. Nous évaluons les bâtiments un par un pour savoir s'il faut les démolir ou les renforcer », dit M. Olechnowicz, qui a obtenu ce mandat grâce à une entente avec Aurecon.

Le gouvernement néo-zélandais consacrera plusieurs milliards de dollars à la reconstruction de la deuxième ville du pays. « Nous prévoyons que ces projets produiront d'importantes retombées », dit-il.

Comme d'autres firmes du secteur, CIMA+ accentue sa présence à l'étranger. Mais elle le fait davantage par l'intermédiaire d'accords de partenariat que par des acquisitions. « Nous misons d'abord sur la croissance organique », dit M. Olechnowicz, qui dit cependant rester à l'affût des occasions d'achat.

Dans la dernière année, la firme a ouvert des bureaux au Vietnam, où elle travaille sur des projets de centrales et de postes électriques, et à Abu Dhabi, dans les Émirats arabes unis. Elle compte déjà quatre bureaux en Afrique, où elle est implantée depuis 13 ans. Aujourd'hui, elle est active dans une vingtaine de pays.

La majeure partie de la croissance de CIMA+ au cours des prochaines années proviendra de l'extérieur du Québec. Car, s'il y a encore d'importants projets d'infrastructure à venir au Québec, comme l'échangeur Turcot et le pont Champlain, elle prévoit un ralentissement de la cadence.

Le Nord-du-Québec reste dans la mire de la firme qui emploie 2 200 personnes, dont une majorité (1800) dans la province. CIMA+, qui a ouvert un bureau à Sept-Îles il y a un an, travaille notamment à la réalisation du premier tronçon d'une route vers le Nord.

Elle lorgne aussi de plus en plus le reste du pays. Il y a environ cinq ans, elle s'implantait en Alberta, où elle a des bureaux à Calgary, Fort McMurray et Edmonton.

Un choix logique, « compte tenu de notre expertise dans le secteur de l'énergie », dit M. Olechnowicz. Il y a deux ans, elle s'établissait en Ontario et plus récemment, dans les autres provinces de l'Ouest.

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