Le nouveau pont pour le Saint-Laurent, en 5 défis

Offert par Les Affaires


Édition du 04 Octobre 2014

Le nouveau pont pour le Saint-Laurent, en 5 défis

Offert par Les Affaires


Édition du 04 Octobre 2014

2. Un échéancier serré

Autre défi : le calendrier ! «Nous avons un calendrier ambitieux de 42 mois. Il faut se souvenir que dans le contexte montréalais, nous aurons 12 mois d'hiver. Ce sera donc à nos partenaires privés de trouver des méthodes de travail et de construction en lien avec cet échéancier. On peut déjà s'attendre à l'instauration de deux quarts de travail, au lieu d'une journée de 8 heures par exemple», calcule Marc Brazeau. En effet, face au vieillissement des structures du pont Champlain, le gouvernement a voulu que les travaux avancent vite. «Nous avons lancé la demande de qualification du nouveau pont en mars dernier et nous avons reçu six propositions de consortiums, constitués chacun d'une dizaine d'entreprises venues du monde entier. Cela a donné lieu à une première sélection de trois consortiums - le Groupe Signature sur le Saint-Laurent, Alliance Saint-Laurent et le Partenariat Nouveau Pont Saint-Laurent -, qui pourront répondre à l'appel d'offres lancé le 21 juillet», explique M. Brazeau.

L'objectif ? La sélection d'un partenaire d'ici avril 2015, afin de commencer les travaux dès le mois de mai 2015, pour des livraisons étalées entre le 1er décembre 2018 et le 1er décembre 2020. «Le Partenariat Public Privé (PPP) nous permet de réduire de 5 % à 18 % les coûts pour le gouvernement, tout en attribuant les risques liés à la conception et à la construction aux bonnes parties, c'est-à-dire au domaine privé. De notre côté, nous assumerons les risques liés à l'achalandage du péage, à la contamination environnementale, ou à l'acquisition des terrains, car cela reste du domaine public», rapporte Marc Brazeau, qui souligne que les consortiums candidats se sont tous fondés sur des expertises complémentaires solides.

3. Des contraintes techniques

Pour la première fois, le volet architectural fait partie intégrante de l'appel d'offres. «Même si nous voulons tout d'abord un pont sûr et durable, l'architecture était un point important pour nous. Les images rendues publiques, issues d'un comité consultatif composé de membres de l'Ordre des architectes du Québec, de l'Ordre des ingénieurs du Québec, ainsi que d'Héritage Montréal et de la Ville de Montréal, font donc partie de nos critères de conception.» L'objectif ? Que ce nouveau pont ait une durée de vie de 125 ans, soit 2,5 fois plus longue que celle du pont Champlain ! «Cela va forcer les ingénieurs et les équipes à être très minutieux en matière de conception et de choix des matériaux. Nous avons déjà présenté un type de béton qui peut convenir, et on s'attend à ce qu'il y ait des renforcements en acier inoxydable au niveau de l'armature», souligne-t-il.

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