Investir dans l'immobilier sans s'occuper des loyers

Offert par Les Affaires


Édition du 27 Septembre 2014

Investir dans l'immobilier sans s'occuper des loyers

Offert par Les Affaires


Édition du 27 Septembre 2014

Par Claudine Hébert

Le Centropolis, à Laval, vous intéresse? Idem pour la tour à bureau Bay Adelaide Center à Toronto? Ou le 200, chemin Sainte-Foy à Québec?

Investir dans ces grands immeubles – qui appartiennent respectivement à Cominar, Brookfield Properties et Dream Office REIT- n’est plus un privilège limité aux investisseurs institutionnels et aux grandes fortunes.

Monsieur et madame tout le monde peuvent désormais le faire par le biais d’unités de fonds de placements immobiliers qui se vendent à la bourse comme des actions.

Apparus au Canada en 1993, les Fonds de placement immobiliers (Real Estate Investment Trust-REIT) sont sur le plan juridique des fiducies. « Sur le plan économique, ce sont des fonds d’investissements qui possèdent et gèrent des immeubles », indique Stéphanie Lincourt, directrice senior chez Richter, à Montréal.

Au cours des dix dernières années, ce cabinet de services-conseils financiers et d’accompagnement stratégique a été impliqué à différents niveaux avec sept fonds de placement immobilier (FPI).

Richter, qui compte plus de 50 professionnels de l’immobilier parmi ses 500 employés, a assisté à la création et la mise en place de deux de ces sept FPI, soit le FPI Alexis Nihon et FPI Canmarc, qui a été acheté par Cominar.

De l’avis de cette experte comptable, les FPI et leurs avantages demeurent encore assez méconnus des investisseurs. Ces fonds, de par leur statut juridique, sont obligés de transférer aux détenteurs de parts la grande majorité de leur profit sous forme de distributions.

« Ces fonds sont tenus de verser de 70% à 95% de leurs bénéfices aux investisseurs», souligne Stéphanie Lincourt. Par conséquent, ces versements se traduisent par de généreuses distributions. La plupart des 39 FPI inscrits à la bourse de Toronto (TSX) proposent des distributions annuelles allant de 3% à 8% de la valeur de leurs parts.

Outre ces rendements, les FPI permettent aux investisseurs d’avoir des parts dans le marché immobilier sans hériter des soucis qui viennent généralement avec la gestion d’immeuble. «Les investisseurs n’ont pas à se soucier de la maintenance, de la publicité et de collecter les loyers », signale Stéphanie Lincourt.

Tout investissement comporte néanmoins son lot de risques. « Avant de faire l’acquisition de parts dans un FPI, il est important d’analyser la qualité du portefeuille et du bilan, la croissance des distributions, l’équipe de gestion ainsi que la stabilité du Fonds», insiste Stéphanie Lincourt.

Plusieurs facteurs, dont les taux hypothécaires et la conjoncture économique peuvent faire fluctuer les rendements. En général, ajoute-t-elle, la fluctuation des taux d’intérêt a une incidence directe sur les rendements des FPI. « Plus ils sont bas, plus les FPI offrent un excellent rendement. Lorsque les taux montent, la valeur des parts à tendance à diminuer », conclut la directrice chez Richter.

 

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