Nemaska Lithium lance une nouvelle technologie

Publié le 03/10/2012 à 10:07, mis à jour le 03/10/2012 à 12:56

Nemaska Lithium lance une nouvelle technologie

Publié le 03/10/2012 à 10:07, mis à jour le 03/10/2012 à 12:56

Par Suzanne Dansereau

Pour alimenter vos téléphones portables, tablettes et voitures électriques, une compagnie d’exploration minière basée à Québec vient de développer une technologie qualifiée de révolutionnaire, lui permettant de produire du lithium à un coût plus stable et moins élevé que ses concurrents à travers le monde.

La technologie, en instance de brevet, aura recours à l’électrolyse, un procédé relativement abordable au Québec en raison de l’abondance de la ressource hydro-électrique.

Nemaska Lithium a dévoilé hier après la clôture des marchés une étude économique préliminaire (EEP) selon laquelle la valeur actualisée nette de son projet Whabouchi sera presque trois fois plus élevée que celle du projet Québec Lithium en Abitibi.

Situé près de la communauté crie de Nemaska, sur le territoire conventionné de la Baie James, le projet Whabouchi vaut 567 millions $ US, contre 190 millions $ pour le projet Quebec lithium, appartenant à la minière Canada lithium.

« Notre projet est solide au plan économique », a déclaré Guy Bourassa, le président de l’entreprise lors du dévoilement de l’EEP.

Alors que Québec Lithium prévoit fabriquer 20 000 tonnes par année de carbonate de lithium à partir de concentré de spodumène, le projet Whabouchi peut en fabriquer 27 000 tonnes à partir de la même quantité de spodumène. Mieux, selon M. Bourassa : la technologie nouvelle permettra de produire de l’hydroxyde de lithium directement du spodumène, plutôt que d’avoir à produire du carbonate et ensuite le transformer en hydroxyde.

À l’heure actuelle, l’hydroxyde vaut 1 000$ de plus la tonne que le carbonate, indique l’EEP. L’étude dévoile aussi que le coût de production de Whabouchi sera de 3 400$ la tonne pour une valeur au marché de 9 000$.

Les premiers producteurs mondiaux d’hydroxyde sont Rockwood et FMC, mais ces derniers doivent aussi produire du carbonate avant de produire de l’hydroxyde et leurs coûts de production varient à la fois en fonction de la météo et du coût d’un intrant, a expliqué M. Bourassa en entrevue à LesAffaires.com

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