Regain d'intérêt pour le Parc industriel et portuaire de Bécancour

Offert par Les Affaires


Édition du 25 Août 2018

Regain d'intérêt pour le Parc industriel et portuaire de Bécancour

Offert par Les Affaires


Édition du 25 Août 2018

Par Pierre Théroux

Plus de 2 500 personnes travaillent quotidiennement au Parc industriel et portuaire de Bécancour.

Le Parc industriel et portuaire de Bécancour est dans la mire de plusieurs entreprises. Alors que certains projets d’envergure annoncés ces dernières années n’ont pas encore vu le jour, une vingtaine de dossiers sont sur la table de son PDG Maurice Richard.

De ce nombre, huit ont fait l’objet d’une option d’achat sur un terrain, « ce qui démontre le sérieux de la démarche de ces projets », se réjouit M. Richard, en précisant que les dossiers à l’étude sont dans des secteurs aussi variés que la production d’urée et de méthanol, la cryptomonnaie, les blockchain, les énergies vertes ou encore du cannabis.

Le premier projet en voie de se concrétiser est justement l’implantation de serres de cannabis à usage médical par l’entreprise Flora Agritech qui prévoit des investissements de 40 millions $ ainsi que la création de 30 à 50 emplois.

Attendu depuis plus de cinq ans, le projet d’usine d’urée du géant indien IFFCO et de La Coop fédérée, qui devait générer des investissements de 1,2 milliard de dollars, a été relancé en décembre dernier sous l’appellation ProjetBécancour.ag. Sous l’impulsion d’un troisième partenaire venu de l’ouest canadien, Nautico Energy, le projet prévoit toujours la production d’engrais azoté sous forme d’urée pour les agriculteurs, mais aussi de méthanol. 

Le projet de construction d’une usine de fer préréduit briqueté à chaud de la Société Internationale Métallique (SIM) et celui de l’entreprise Stolt LNGaz qui souhaite établir à Bécancour une usine de liquéfaction de gaz naturel, sont pour leur part toujours en attente.

« C’est normal que ce genre de projets soit mis sur la glace. On travaille sur des dossiers qui, pour la plupart, nécessitent des délais de 3 à 7 ans, entre autres parce qu’ils doivent obtenir des autorisations environnementales. Ce sont aussi des industries qui font face aux aléas du marché », indique M. Richard.

Avec ses quelque 7 000 hectares (70 km2) de terrain, le Parc industriel fondé il y a 50 ans a l’espace nécessaire pour accueillir de nouvelles entreprises alors que sa zone industrielle et commerciale est occupée à 40 % de sa capacité.

Le Parc, où travaillent quotidiennement plus de 2 500 personnes, mise aussi sur ses activités portuaires dont les infrastructures sont utilisées par environ 90 % par les entreprises installées sur le site. Comme l’Aluminerie de Bécancour (ABI) dont les quelque 10 000 employés sont en lock-out depuis le début de l’année.

Le développement de zones industrialo-portuaires, annoncé par le gouvernement du Québec dans sa stratégie maritime, lui permettra d’accroître ses activités. « Le Parc industriel et portuaire de Bécancour est le prototype même d’une zone industrialo-portuaire. Son attrait majeur, quand vient le temps d’attirer des entreprises, est justement de pouvoir compter sur des espaces industriels et des services portuaires », fait valoir M. Richard.

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