Des FNB pour participer à la résurgence des marchés émergents

Offert par Les Affaires


Édition du 08 Octobre 2016

Des FNB pour participer à la résurgence des marchés émergents

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Édition du 08 Octobre 2016

Par François Normand

[Photo : 123RF/Kheng Ho Toh]

Les pays émergents sont redevenus attrayants. BlackRock, le plus important gestionnaire de fonds, parle même d'une «grande migration». Pourquoi cet engouement ? Parce que les pays développés ont une croissance qui stagne et de faibles taux d'intérêt, tandis que beaucoup d'observateurs voient dans les pays émergents la fin prochaine d'une traversée du désert et des perspectives de meilleurs rendements à long terme.

À lire aussi : S'exposer aux pays émergents avec des devises

Depuis le début de l'année, l'indice des Marchés émergents MSCI a progressé de 13 %, soit presque trois fois plus rapidement que le S&P 500, qui a crû de 4,7 %. C'est tout un renversement de situation par rapport aux dernières années.

De 2008 à 2015, le S&P 500 a affiché une croissance annuelle moyenne de 6,5 %, tandis que le MSCI a reculé de 2,8 % par année.

On peut investir de plusieurs façons dans les pays émergents. L'une des stratégies de plus en plus populaires est d'acheter des fonds négociés en Bourse (FNB).

Mais attention, la plupart des FNB n'offrent pas de couverture de change. Il y a des exceptions, dont le Deustche X-trackers MSCI Emerging Markets Hedged Equity (DBEM), mais les frais de gestion sont plus élevés.

Un investisseur peut s'exposer aux marchés émergents avec des fonds généralistes qui couvrent plusieurs pays émergents, tels que le Vanguard FTSE Emerging Markets (VWO) ou le RBC Quant Emerging Markets Dividend Leaders (RXD).

Il peut aussi s'y exposer avec des FNB spécialisés qui investissent dans des marchés précis, comme ceux du Brésil, de la Russie, de l'Inde et du Mexique.

Ce sont ces pays que nous avons aléatoirement décidé d'explorer plus en détail, avec le concours de stratèges et de gestionnaires de portefeuilles, qui nous ont aidé à naviguer parmi des dizaines de FNB.

1. Le Brésil

En chiffre...

→ Croissance du PIB : - 3,3 % (en 2016) et 0,5 % (en 2017)

→ Inflation : 5,7 %

→ Taux de change (réal brésilien) : 1 BRL = 0,3068 $ US

→ Ratio cours/bénéfice en 2017 : 156

→ Moyenne historique sur 10 ans : 46

Sources : FMI, OCDE, Bloomberg, Economist Intelligence Unit

Quel est l'état du marché ?

On n'investit pas au Brésil pour l'état actuel de son économie, mais pour le rebond qui pourrait suivre. La récession sévit dans le pays. En fait, le Brésil pâtit davantage que lors de la récession mondiale de 2008-2009.

Les perspectives de croissance économique à court terme sont plutôt sombres. Le PIB devrait se contracter de 3,3 % cette année. Les choses devraient cependant s'améliorer, et le PIB devrait revenir en territoire positif en 2017, prévoit le Fonds monétaire international (FMI).

Le Brésil a encore plusieurs forces, souligne Mehran Nakhjavani, associé en stratégie globale chez MRB, une firme indépendante de recherche en placements de Montréal. «Le secteur agroalimentaire est très fort», dit-il, en précisant que ce secteur contribue largement aux exportations du pays.

Actuellement, sa principale faiblesse réside dans son profil de pays producteur de ressources, comme la Russie. «Le Brésil dépend des ressources naturelles, comme le minerai de fer», souligne M. Nakhjavani. L'analyste explique que la réduction de la demande en Chine a un impact sur les exportations de minerais de fer du Brésil.

Quels sont les meilleurs FNB pour y investir ?

Si on est confiant dans le fait que l'économie du pays hôte des derniers Jeux olympiques d'été a atteint un creux et que le redressement s'en vient, Daniel Straus, analyste en recherche de la Financière Banque Nationale, conseille le fonds iShares MSCI Brazil Index (XBZ) de BlackRock. Même son de cloche chez Michel Doucet, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Valeurs mobilières Desjardins.

Ce FNB permet à l'investisseur de placer ses billes dans les actions des moyennes et des grandes entreprises du Brésil. Un peu plus du tiers du FNB est exposé au secteur bancaire.

«Mais il faut être très prudent quand on investit dans cette région du monde», insiste Daniel Straus.

Michel Doucet reconnaît que le Brésil a connu beaucoup des difficultés au cours des dernières années. Néanmoins, ce pays doté d'une classe moyenne émergente a beaucoup de potentiel à terme, réplique le gestionnaire. «Il faut arrêter de regarder dans le rétroviseur !»

Pour ceux qui doutent plus sérieusement et qui préféreraient faire des placements au Brésil mais avec plus de modération, Alain Desbiens, vice-président, Québec et Atlantique chez BMO Gestion mondiale d'actifs, recommande d'investir dans le FINB BMO MSCI marchés émergents (ZEM), un fonds généraliste qui couvre 10 pays, dont le Brésil.

Le principal bémol d'Alain Desbiens à propos du Brésil tient au fait que c'est un grand producteur de pétrole, comme c'est le cas de la Russie et du Mexique. C'est pourquoi il préfère un FNB généraliste et non pas à 100 % brésilien.

Cela dit, le Brésil représente 6,76 % de la répartition géographique du ZEM. Ce FNB investit principalement dans les services financiers, les technologies de l'information et la consommation discrétionnaire. «Notre fonds vise les secteurs très dynamiques», souligne Alain Desbiens.

Quels sont les risques politiques ?

Prévue en 2018, la prochaine élection présidentielle sera cruciale en ce qui a trait aux marchés financiers, écrit dans une note Eurasia Group, une firme new-yorkaise spécialisée dans le risque politique.

Le nouveau président centriste Michel Temer - qui a remplacé la présidente de gauche Dilma Rousseff, destituée en août - amorcera des réformes sur la fiscalité et la retraite afin d'assainir les finances publiques. Il risque toutefois de manquer de temps. Ce sera donc au prochain président de terminer le travail. Or, cette personne pourrait ne pas être Michel Temer.

Trajectoire politique du pays : Eurasia Group a une évaluation positive à court terme et neutre à long terme.

2. La Russie

En chiffre...

→ Croissance du PIB : - 0,5 % (en 2016) et 1 % (en 2017)

→ Inflation : 5,3 %

→ Taux de change (rouble russe) : 1 RUB = 0,0154 $ US

→ Ratio cours/bénéfice pour 2017 : 7,6

→ Moyenne historique sur 10 ans : 7,8

Sources : FMI, OCDE, Bloomberg, Economist Intelligence Unit

Quel est l'état du marché ?

La Russie est toujours en récession, mais le pays devrait renouer avec la croissance en 2017, estime le FMI. Comme le pays est un important producteur de pétrole et de gaz naturel, il a été très touché par la chute du prix des ressources naturelles.

Les sanctions économiques des Occidentaux à l'égard de la Russie, dans la foulée de son intervention en Crimée (annexée à la Russie en 2014, à la suite d'un référendum) et dans l'est de l'Ukraine, ont aussi plombé l'économie.

Le pays a d'autres faiblesses structurelles, selon MRB : la population russe diminue et le gouvernement dépend beaucoup des revenus tirés des hydrocarbures. «Les revenus pétroliers peuvent représenter jusqu'à 75 % des revenus du gouvernement fédéral», souligne Mehran Nakhjavani, associé de la maison.

Malgré tout, les investissements se sont stabilisés et la production industrielle s'accélère, stimulée par la baisse du prix du pétrole et la dépréciation du rouble. Le secteur de la consommation est très fort en Russie, mais essentiellement à Saint-Pétersbourg et à Moscou.

Quels sont les meilleurs FNB pour y investir ?

Daniel Straus est favorable au fondsVanEck Vectors Russia (RSX), qui investit principalement dans l'énergie, les matériaux de base et les sociétés financières.

Pour sa part, Michel Doucet recommande le fonds iShares MSCI Russia Capped (ERUS), qui expose l'investisseur à une foule d'entreprises, comme Gazprom et Sberbank. «Mais il y a un risque à propos de l'énergie», précise le gestionnaire de Desjardins, car ce créneau correspond à lui seul à 49,78 % de la répartition sectorielle du FNB.

Alain Desbiens reste ici aussi prudent et suggère le même FNB que dans le cas du Brésil, soit le FINB BMO MSCI marchés émergents (ZEM). La Russie constitue 3,58 % de la répartition du fonds. Comme la Russie est un important producteur et exportateur de ressources naturelles, elle est pénalisée par l'actuelle faiblesse des prix sur les marchés mondiaux, explique-t-il.

Quels sont les risques politiques ?

Le parti du président Vladimir Poutine, Russie unie (qui a remporté sans surprise l'élection législative du 18 septembre), restera dominant, mais l'unité va s'effriter, affirme Eurasia Group dans une analyse.

Une situation qui pourrait rendre plus difficile la mise en place de politiques dans un contexte de difficultés économiques et de baisse du niveau de vie.

Trajectoire politique du pays : Eurasia a une évaluation neutre à court terme et négative à long terme.

À lire aussi : S'exposer aux pays émergents avec des devises

3. L'Inde

En chiffre...

→ Croissance du PIB : 7,6 % (en 2016) et 7,4 % (en 2017)

→ Inflation : 4,6 %

→ Taux de change (roupie indienne) : 1 INR = 0,0149 $ US

→Ratio cours/bénéfice pour 2017 : 22

→ Moyenne historique sur 10 ans : 19,3

Sources : FMI, OCDE, Bloomberg, Economist Intelligence Unit

Quel est l'état du marché ?

C'est l'une des économies émergentes les plus dynamiques de la planète, avec une croissance supérieure à 7 % (un taux supérieur à celui de la Chine). Spécialisée dans les services d'impartition pendant des années, l'Inde est en train de développer son secteur manufacturier, qui équivaut à 29,5 % du PIB (42,7 % en Chine), d'après The World Factbook de la CIA.

Les circonstances en faveur des réformes structurelles demeurent avantageuses et améliorent la solide croissance économique, souligne MRB dans une analyse. Ces réformes incluent l'harmonisation du système fiscal et l'ouverture d'un compte de banque pour la plupart des Indiens.

L'analyste Mehran Nakhjavani affirme que l'Inde est au début d'un solide cycle économique. «Le pays se trouve actuellement au niveau qu'était la Chine il y a 10 ou 15 ans», dit-il.

Le pays a aussi des faiblesses qu'il devra corriger, au premier chef son déficit d'infrastructures. La lourdeur bureaucratique représente également un enjeu.

Quels sont les meilleurs FNB pour y investir ?

Alain Desbiens propose à ses clients le FINB BMO actions indiennes (ZID), qui permet de s'exposer à huit grands secteurs comme la consommation, les services financiers et les technologies de l'information. «On aime l'Inde», dit-il.

Pour Daniel Straus, l'Inde est aussi un pays «très intéressant». Il recommande également le ZID de BMO. Le fonds est composé de grandes capitalisations boursières susceptibles de bénéficier de l'expansion économique du pays. Il comprend des multinationales indiennes, entre autres Infosys, Tata Motors ou Wipro.

Pour sa part, Michel Doucet recommande le WisdomTree India Earning Fund (EPI), qui investit principalement dans les services financiers, l'énergie et les technologies de l'information.

«L'Inde est le prochain pays à faire sa mise à niveau économique», souligne le gestionnaire de Desjardins. Il précise que l'Inde est appelée à se développer comme la Chine.

Un processus qui exigera beaucoup du secteur de l'énergie. C'est ce qui explique la présence des titres de Coal India et de Bharat Petroleum dans ce fonds.

Quels sont les risques politiques ?

Les élections dans 15 États fédérés d'ici deux ans pourraient ralentir le rythme des réformes visant à libéraliser davantage l'économie, car les représentants du parti au pouvoir (le BJP) craignent de perdre de votes, selon Eurasia Group.

Par contre, la tenue de ces élections entraînera l'augmentation des dépenses visant l'amélioration des infrastructures et des programmes sociaux, estime la firme new-yorkaise.

Trajectoire politique du pays : l'évaluation est à neutre à court terme et à long terme.

4. La Chine

En chiffre...

→ Croissance du PIB : 6,6 % (en 2016) et 6,2 % (en 2017)

→ Inflation : 2,5 %

→ Taux de change (yuan chinois) : 1 CNY = 0,1499 $ US

→ Ratio cours/bénéfice pour 2017 : 13,6

→ Moyenne historique sur 10 ans : 13,5

Sources : FMI, OCDE, Bloomberg, Economist Intelligence Unit

Quel est l'état du marché ?

Principal moteur de l'économie mondiale, la Chine continue sa lente décélération économique. Cette année, la deuxième économie de la plantère devrait croître de 6,6 %, puis augmenter de 6,2 % en 2017, prévoit le FMI.

Mehran Nakhjavani est néanmoins optimiste à court terme en ce qui concerne l'économie chinoise, qui a repris du poil de la bête depuis janvier, notamment en raison de la reprise immobilière. «Quand la construction progresse en Chine, le PIB va mieux», dit-il.

Au deuxième trimestre, le PIB de la Chine a crû de 6,7 %, alimenté par le dynamisme de l'immobilier et le programme de stimulation du gouvernement chinois.

Toutefois, le cycle immobilier tire à sa fin, et un recul est probable en 2017, selon MRB. Cette situation est susceptible de créer un «atterrissage difficile», à moins que les autorités n'encouragent davantage l'investissement privé.

À long terme, le haut niveau d'endettement de la Chine est préoccupant, même si cette dette est détenue par des intérêts chinois. Au premier trimestre, la dette totale de la Chine (ménages, gouvernements, secteur privé) a atteint 237 % du PIB.

Celle du Japon totalisait 379 % du PIB en septembre 2015, selon la Banque des règlements internationaux (BRI). En moyenne, la dette totale des pays émergents représentait 175 % de leur PIB, tandis que celle des pays développés correspondait à 258 %.

Quels sont les meilleurs FNB pour y investir ?

Daniel Straus apprécie le Vanguard FTSE Emerging Markets All Cap Index (VEE), où la Chine occupe 28,7 % de la répartition géographique. «Ce FNB est très diversifié et représente bien l'ensemble des marchés émergents», dit-il.

Il ne suggère pas un FNB 100 % chinois, car il estime que ce marché comporte des risques pour les investisseurs. «La Chine a d'excellentes perspectives de croissance à long terme, mais elle a été récemment l'épicentre du risque global.»

Malgré tout, les principaux titres du fonds comptent de grandes sociétés chinoises comme Tencent Holding, China Construction Bank ou China Mobile.

Michel Doucet suggère l'iShares MSCI China Index (MCHI), entre autres parce qu'il offre des plafonds par secteur. Par exemple, le plus important secteur, celui des technologies de l'information, équivaut à 30,24 % des actifs sous gestion.

Les sociétés financières occupent aussi une place de choix, à 29,84 %. Et même si l'endettement est préoccupant en Chine, les titres des sociétés financières sont sécuritaires, car «le gouvernement contrôle les grandes banques chinoises», souligne Michel Doucet.

Alain Desbiens propose le FINB BMO actions chinoises (ZCH) qui investit dans les grandes capitalisations boursières de la Chine. Fait particulier, ce fonds investit 22,36 % de l'actif dans la consommation discrétionnaire.

Le géant du commerce électronique Alibaba Group est d'ailleurs le principal titre, avec un poids de 11,7 %.

Quels sont les risques politiques ?

La purge anticorruption dans la province du Liaoning ralentira le processus visant à réduire la surcapacité de production dans l'industrie du charbon et de l'acier d'ici la fin de 2016, souligne Eurasia Group dans une note.

Dans cette province, ces filières valent respectivement 2 % et 8 % de la production chinoise. Cette situation pourrait exercer une pression à la baisse sur les prix mondiaux, car elle maintient une offre excédentaire en Chine.

Trajectoire politique du pays : Eurasia a une évaluation neutre à court terme et positive à long terme.

5. Le Mexique

En chiffre...

→ Croissance du PIB : 2,1 % (en 2016) et 2,6 % (en 2017)

→ Inflation : 3,2 %

→ Taux de change : 1 MXN = 0,0505 $ US

→ Ratio cours/bénéfice pour 2017 : 24,3

→ Moyenne historique sur 10 ans : 26,6

Sources : FMI, OCDE, Bloomberg, Economist Intelligence Unit

Quel est l'état du marché ?

La santé économique du Mexique est intimement liée à celle des États-Unis. Le pays bénéficie donc de la reprise chez son puissant voisin du Nord, principalement à cause de l'augmentation des importations des sociétés américaines, selon MRB.

«Quand l'économie américaine progresse, celle du Mexique fait de même, notamment en raison de l'intégration de l'industrie automobile», fait remarquer Mehran Nakhjavani. L'année prochaine, la croissance devrait atteindre 2,6 %, d'après le FMI.

Le talon d'Achille du pays réside dans sa dépendance relative au secteur pétrolier, selon l'analyste. Cela dit, le gouvernement mexicain n'est pas aussi dépendant des revenus pétroliers que ne l'est le gouvernement russe.

Fait notoire, le Mexique est même devenu un importateur net de pétrole. «Le pays importe plus de pétrole qu'il n'en exporte», dit Mehran Nakhjavani.

Quels sont les meilleurs FNB pour y investir ?

Daniel Straus et Michel Doucet suggèrent le fonds IShare MSCI Mexico Capped (EWW), qui investit principalement dans les biens de consommation (29,92 %), les sociétés financières (21,44 %) et les matériaux (13,52 %).

«Je l'apprécie parce que ce FNB est gros et liquide», dit l'analyste de la Financière Banque Nationale. Pour sa part, Michel Doucet le recommande, car il permet à l'investisseur de s'exposer à la consommation cyclique (autos, meubles, etc.) et non cyclique (nourriture, médicaments, etc.).

«Si, comme investisseur, je veux une exposition plus grande aux consommateurs dans les pays émergents, eh bien, je vais le faire via le Mexique», précise-t-il.

Pour le Mexique, Alain Desbiens suggère d'investir par l'intermédiaire du FINB BMO MSCI marchés émergents, le même qu'il suggérait pour le Brésil. Ce fonds a une exposition de 3,62 % au Mexique, soit presque deux fois moins qu'au Brésil.

Prudent à l'égard du Mexique, il ne recommande pas l'achat d'un FNB à 100 % mexicain. Tout comme le Brésil et la Russie, Alain Desbiens estime que le Mexique n'a pas le potentiel ni la profondeur pour justifier l'achat d'un fonds consacré à ce pays, sans parler des risques.

De plus, le Mexique est un producteur de pétrole et de ressources naturelles.

Quels sont les risques politiques ?

La popularité du président mexicain Enrique Peña Nieto est très basse, selon Eurasia Group. Et la controversée visite au Mexique du candidat républicain, Donald Trump, à la fin d'août, a empiré la situation.

Ce dernier a entre autres suggéré de construire un mur entre les États-Unis et le Mexique, et ce, aux frais du gouvernement mexicain.

Le 7 septembre, le ministre mexicain de l'Économie, Luis Videgaray, a même dû démissionner, étant donné le rôle qu'il a joué dans la visite de Donald Trump.

Cette situation risque de miner les capacités du président à gérer plusieurs enjeux cruciaux tels que les scandales de corruption et la détérioration du climat sécuritaire et social.

Trajectoire politique du pays : Eurasia Group a une évaluation neutre à court terme et à long terme.

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