Marieke Tremblay: entre transports et olympisme

Offert par Les Affaires


Édition du 11 Novembre 2017

Marieke Tremblay: entre transports et olympisme

Offert par Les Affaires


Édition du 11 Novembre 2017

Marieke Tremblay, directrice exécutive, Affaires publiques marketing et expérience client, Autorité régionale de transport métropolitain

Ancienne pdg de l’Agence métropolitaine de transport et des affaires publiques de la Régie du parc olympique de Montréal, Marieke Tremblay est désormais vice-présidente à la communication de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM). Au fil de sa carrière, elle a développé une spécialité dans la thématique du changement organisationnel auprès des compagnies publiques et privées.

Finaliste - Cadre, dirigeante ou professionnelle, organisme public ou parapublic, PRIX VIDÉOTRON AFFAIRES

Vous aviez eu très tôt le goût du service public…

J’ai toujours eu une passion pour le domaine de la communication, avec l’envie d’accompagner les organisations dans les affaires qui touchaient le public. Ce que j’aime, c’est qu’il s’agit d’un secteur multifacette, avec un environnement toujours en mouvance, où les acteurs sont inter-reliés.

Vous avez vécu le changement organisationnel très tôt dans votre parcours…

Le premier changement profond que j’ai eu à accompagner est la fusion de Molson Coors. C’est là où j’ai pu apprendre à mesurer les défis, pour développer le goût de faire la même chose pour le secteur public en m’engageant à rendre les organisations plus performantes. J’ai ensuite pu mettre mes connaissances à profit pour accompagner la transformation du Parc olympique, en créant une nouvelle identité et image de marque.

La réalisation dont vous êtes la plus fière ?

En 2016, j’ai pris la tête du conseil d’administration de l’Agence métropolitaine de transport alors que nous savions que cette agence était vouée à disparaître. J’ai pu assumer un rôle de leader, démontrer ma détermination à faire avancer les choses tout en maintenant la mobilisation des 400 employés. Nous avons continué à innover, en implantant une nouvelle mission de service qui se poursuit dans la nouvelle agence régionale. Cela a demandé de la diplomatie, de l’humilité et de la résilience.

Vous avez occupé des postes au sein de différents secteurs : la technicité peut-elle constituer un défi ?

Pour moi, il n’est pas nécessaire d’être une experte du domaine. L’important est d’orienter les actions, de susciter l’adhésion, et de donner une vision et de s’entourer d’experts pour venir alimenter sa propre réflexion. Cela permet de comprendre comment on peut devenir plus efficace, comment rendre l’organisation plus innovante dans ses pratiques.

Travailler aux côtés d’acteurs politiques représente aussi des défis ?

Bien entendu, les gestionnaires d’une organisation publique doivent aussi composer avec le facteur politique. Mais à partir du moment où l’on travaille avec la même approche, composée de transparence, de communication et d’éthique, cela s’applique aussi bien pour les partenaires publics ou politiques. L’intérêt du public doit rester au cœur des missions.

Quelle est votre vision du leadership au féminin ?

C’est de s’engager au service de l’intérêt public avec une vision porteuse pour orienter les actions, susciter l’adhésion. Pour cela, il faut instaurer un milieu de travail qui valorise le dépassement et la reconnaissance, et il faut prendre des décisions avec doigté et courage.

Lisez les biographies des finalistes et des lauréates du Prix femmes d'affaires

À la une

À surveiller: Microsoft, Apple et Dollarama

Que faire avec les titres de Microsoft, Apple et Dollarama? Voici quelques recommandations d’analystes.

La SAQ rapporte une autre baisse de son bénéfice net

La SAQ n’a pas caché que la «légère décroissance» observée lors des trois derniers trimestres pourrait se poursuivre.

BRP a connu une baisse de ses revenus et de ses profits au quatrième trimestre

Le fabricant de Ski-Doo et Sea-Doo a rapporté jeudi un bénéfice de 188,2 M$, ou 2,46 $ par action.