«Mon père m’a transmis sa fibre entrepreneuriale», dit Nancy Raymond.
Procéder à une fusion-acquisition après six semaines d’hospitalisation en soins intensifs, c’est l’exploit qu’a accompli Nancy Raymond en 2016.
À l’époque, cette quadragénaire déterminée est en plein rachat de Steamatic Canada, dont les 37 franchisés effectuent du nettoyage et la rénovation après-sinistre.
Une entreprise que Nancy Raymond souhaite fusionner avec les 18 franchisés de la succursale de nettoyage après-sinistre qu’elle avait reprise en 2005 alors même qu’elle était enceinte de son second enfant.
Refus d'abdiquer
Bien que tout son entourage, excepté son mari également homme d’affaires, la presse de laisser tomber le rachat de Steamatic Canada pour se concentrer sur sa santé, Nancy Raymond refuse d’abdiquer.
« J’étais déjà en amour avec le projet, j’avais une vision pour l’entreprise », se rappelle-t-elle. Treize jours après sa sortie de l’hôpital, l’acquisition est finalisée.
Deux ans plus tard, l’entreprise, qui célèbre son demi-siècle d’existence, a retrouvé un second souffle et a vu ses parts de marché croître de 38%.
Une ambitieuse
Avant de se lancer dans le secteur du nettoyage, Nancy Raymond faisait de la gestion administrative pour le gouvernement fédéral.
Un employeur en mesure d’offrir des conditions de travail avantageuses à la jeune maman monoparentale qu’elle était, mais pas suffisamment stimulantes pour cette ambitieuse qui a toujours besoin de relever de nouveaux défis.
Nancy Raymond se tourne alors vers l’entreprise paternelle Toitures Raymond, qui n’a malheureusement pas de place pour elle.
« Aujourd’hui, son entreprise et la mienne se portent bien, assure-t-elle. Et puis, mon père m’a transmis sa fibre entrepreneuriale. »
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