
«Je cherche à faire grandir les employés, en leur permettant de se dépasser», mentionne Katie Bussières.
Lorsqu’elle raconte son histoire à d’autres entrepreneurs, Katie Bussière, devenue cheffe d’entreprise en rachetant Nubik il y a trois ans, suscite souvent des commentaires positifs chez ses interlocuteurs.
« C’est vrai qu’en acquérant une entreprise, tu arrives sur un terrain inconnu, où tu ne maîtrises rien au départ, décrit-elle. Cependant, je trouve que démarrer une entreprise à partir de zéro est plus courageux. »
Zone de confort
Si cette fille de commerçants a su tôt qu’elle aspirait aussi travailler pour elle-même un jour, opter pour l’acquisition lui a permis de rester dans sa zone de confort.
Il faut dire qu’avant d’avoir racheté Nubik, qui implante des logiciels de gestion d’entreprise, Katie Bussière a été bien rodée.
Une acquisition par an
Son ancien employeur Negotium, une entreprise technologique dont elle était vice-présidente, s’est livrée à pas moins de six acquisitions pendant les six années où elle a travaillé là-bas.
En trois ans, Nubik a vu son chiffre d’affaires quadrupler et le nombre de salariés passer de 40 à plus de 100.
Et de deux!
Le 1er septembre dernier, Nubik a procédé à sa première acquisition, en devenant propriétaire d’une compagnie technologique en Caroline du Nord. Et, elle compte en mener deux autres au Canada à court terme.
Après avoir décroché son bac en informatique en 1996, et avant d’occuper plusieurs postes en TI, Katie Bussière a enseigné la programmation pendant cinq ans dans un Cégep.
« Quand j’étais professeure, mon objectif était de prendre des personnes à un point A et de les amener à un point B, dit-elle. C’est que j’essaie d’accomplir aussi présentement en cherchant à faire grandir les employés, en leur permettant de se dépasser. »
CLIQUEZ ICI POUR CONSULTER LE DOSSIER «FEMMES D'AFFAIRES DU QUÉBEC 2018»