Cahier automobile: En classe affaires

Offert par Les Affaires


Édition du 07 Juin 2014

Cahier automobile: En classe affaires

Offert par Les Affaires


Édition du 07 Juin 2014

Par Claudine Hébert

Photo: Bloomberg

Oubliez le temps des fêtes, les vacances estivales ou le congé scolaire. La période durant laquelle la liaison Paris-Montréal d'Air France connaît sa meilleure semaine de ventes de sièges en classe affaires, c'est lors du Grand Prix de Montréal.

«Nos trois vols quotidiens qui totalisent 80 sièges affaires affichent complet pendant cette semaine. Et pour le retour du dimanche, à la fin du Grand Prix, nous avons même adapté notre offre en l'augmentant à 108 sièges», signale Fabien Pelous, directeur général d'Air France-KLM.

Le transporteur aérien français enregistre également des taux de remplissage conséquents - frôlant les 100 % - dans ses cabines Premium Economy et Economy.

Depuis deux ans, la division canadienne d'Air France, en collaboration avec son partenaire Delta, profite du passage de la F1 à Montréal pour organiser un événement VIP sur le circuit Gilles-Villeneuve pendant les trois jours de l'événement. En collaboration avec ses partenaires KLM et Delta, le transporteur français organise au total une bonne trentaine d'événements d'affaires annuels au pays, que ce soit des soirées gastronomiques, des bals, des soirées caritatives. «Mais, rares sont les invités qui refusent l'invitation du rendez-vous de la F1», tient à préciser Fabien Pelous.

Pendant le Grand Prix, Air France réserve une loge semi-privée juste au-dessus des puits de ravitaillement. Discret sur le nombre de billets offerts et le coût de la facture, le transporteur invite à tour de rôle ses partenaires : agents de voyages le vendredi pour la journée des essais, des membres «élite» du programme Flying Blue d'Air France-KLM le samedi pour les qualifications, et les responsables de grands comptes corporatifs le dimanche, la journée de la course.

«L'ambiance particulière autour du Grand Prix permet d'avoir une relation privilégiée avec nos clients et de mieux les connaître», affirme Fabien Pelous. «À condition de profiter stratégiquement du "silence" entre deux passages de Formule 1... dont les moteurs font un bruit d'enfer», ajoute-t-il.

Cliquez ici pour consulter le dossier auto

À la une

Monique Leroux: notre productivité reflète notre manque d’ambition

Édition du 10 Avril 2024 | François Normand

TÊTE-À-TÊTE. Entrevue avec Monique Leroux, ex-patronne de Desjardins et ex-présidente du CA d'Investissement Québec.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

Il y a 32 minutes | WelcomeSpaces.io

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.