Autant de hausses que de baisses en 2009

Publié le 29/05/2010 à 00:00, mis à jour le 02/12/2010 à 14:42

Autant de hausses que de baisses en 2009

Publié le 29/05/2010 à 00:00, mis à jour le 02/12/2010 à 14:42

Par Marie-Claude Morin
Si certains cas extrêmes s'expliquent par des circonstances exceptionnelles, la hausse de la rémunération globale d'Alain Lemaire (Cascades), de Martin Rivard (Mines Richmont) et de Martin Schwartz (Dorel) est surtout attribuable à l'octroi d'options. Jeremy Reitman (Reitmans) a quant à lui reçu des options et une prime en 2009, alors qu'il n'en avait presque pas eu l'année précédente.

Par ailleurs, Robert Dutton (Rona) a reçu plus d'actions et d'options en 2009 qu'en 2008, et Pierre Karl Péladeau (Quebecor) a reçu une prime pendant le dernier exercice (aucune en 2008).

Les options toujours populaires

Même si elles sont décriées par les actionnaires depuis quelques années, les options restent populaires, au grand dam des experts consultés. " Les options sont apparues en 1992 : elles ne faisaient pas partie des lois de Moïse ! " lance M. Allaire, qui prône l'élimination de cette composante de la rémunération.

Sebastian van Berkom, pdg de Van Berkom et associés, voudrait que toutes les options et unités d'actions soient remplacées par des programmes d'achat d'actions plus importants. " C'est préférable de prêter de l'argent au pdg pour qu'il augmente son actionnariat, plutôt que de lui donner des options, avec lesquelles il ne risque rien. "

D'ici là, M. Gamache suggère de surveiller le taux de dilution du régime d'options. " Dans certains cas, c'est carrément du vol ! "

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