Lena Swennen a dit adieu à «la cage en or»

Offert par Les Affaires


Édition du 07 Février 2015

Lena Swennen a dit adieu à «la cage en or»

Offert par Les Affaires


Édition du 07 Février 2015

Par Claudine Hébert
Combattre les mythes

Leader dotée d'une personnalité plutôt réservée, Lena Swennen s'est toujours considérée comme une personne assez timide. «Je n'aime pas être à l'avant-plan. Je n'ai jamais couru après la visibilité ni les honneurs. En revanche, je déteste les stéréotypes, les préjugés. Alors, si mon parcours peut inspirer d'autres femmes et les aider à éliminer les faux mythes sur les secteurs d'emplois dits féminins ou masculins, je veux bien, cette fois-ci, faire une exception», avoue l'entrepreneure qui a accepté de rencontrer Les Affaires dans son usine du boulevard Industriel, à Sherbrooke.

L'entrepreneure a-t-elle justement déjà senti des barrières au sein du secteur industriel en raison de sa condition féminine ? Quels sont ses conseils à cet égard ? «En général, ce ne sont pas les hommes qui nous mettent des obstacles. Ce sont nous, les femmes, qui les créons nous-mêmes», déclare-t-elle. La femme d'affaires se souvient néanmoins d'avoir vécu deux situations en 20 ans dans lesquelles ses interlocuteurs ont ressenti un malaise face à sa personne. Quels étaient les motifs de ces messieurs ? Leur religion ? Un blocage de génération ? Elle l'ignore. «Mais j'en ai déduit qu'en affaires il y a des personnes, peu importe le sexe, avec qui on ne peut tout simplement pas travailler», indique Mme Swennen.

Son prochain défi ? Gérer la croissance de l'entreprise. Depuis 2011, le nombre d'employés de Composites BHS est passé de 35 à plus de 60. La création de deux services, ingénierie et développement des affaires, a donné de nouvelles ailes à l'entreprise sherbrookoise. Une croissance dont elle refuse toutefois d'accorder le crédit à la conjoncture économique. Lena Swennen préfère associer le récent succès au contexte familial actuel. «Jacques et moi avons fait évoluer l'entreprise au même rythme que notre famille. On a toujours voulu garder un bel équilibre entre les enfants et le travail. On s'est partagé les tâches à la maison tout comme au boulot. Aujourd'hui, les enfants sont dans la jeune vingtaine, on a donc plus de temps pour développer de nouvelles avenues», explique l'entrepreneure dans la cinquantaine.

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