Les manufacturiers québécois doivent être plus compétitifs

Publié le 19/10/2010 à 14:52, mis à jour le 29/10/2010 à 14:52

Les manufacturiers québécois doivent être plus compétitifs

Publié le 19/10/2010 à 14:52, mis à jour le 29/10/2010 à 14:52

Par François Normand
Or, à cause de l'endettement de Québec, la marge de manoeuvre du gouvernement sera limitée au cours des prochaines années pour réduire les impôts des entreprises. Cela dit, il existe déjà certaines mesures pour aider les manufacturiers, mais Québec doit s'assurer qu'elles servent à stimuler l'investissement en capital pour augmenter la productivité.

L.A. - Malgré la récession, la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée touche tous les secteurs de l'économie. Comment le secteur manufacturier relèvera-t-il ce défi ?

S.P. - Les entreprises doivent d'abord miser sur davantage d'automatisation dans leur processus de production, ce qui permettra de réduire les besoins en main-d'oeuvre. Elles doivent aussi mieux former leurs employés. C'est une tendance : la formation de la main-d'oeuvre se fera de plus en plus sur les lieux de travail, plutôt que dans les écoles. Et là, les gouvernements ont un rôle à jouer. Actuellement, il est plus facile de faire financer la formation à l'extérieur des entreprises par des programmes gouvernementaux. Mais quand la formation se donne en usine, il y a des coûts pour les entreprises. Les gouvernements doivent donc mieux soutenir ce processus.

L.A. - Le Québec peut-il s'inspirer d'un modèle ?

S.P. - Dans certains pays européens, les entreprises font reconnaître des expériences de travail comme des compétences, ce qui leur permet de faire rembourser les frais afférents. Cela stimule la formation de la main-d'oeuvre.

L.A. - Les jeunes ne se bousculent pas pour travailler dans le secteur manufacturier au Québec. Que ferez-vous pour y attirer du sang neuf ?

S.P. - Notre industrie doit actualiser son image vieillotte. Un sondage réalisé l'été dernier auprès des jeunes disait que 81 % d'entre eux n'envisagaient pas de faire carrière dans le secteur manufacturier.

À la une

Le CELI de Mathieu Corbeil: en construction

Édition du 10 Avril 2024 | Jean Décary

PLEINS FEUX SUR MON CELI. L’ingénieur en construction mise sur un portefeuille composé de FNB et de titres individuels.

Bourse: la Banque Royale fait trembler le marché des actions privilégiées

BALADO. La Banque Royale envoie un signal clair qu'elle pourrait racheter toutes ses actions privilégiées.

Correction boursière et marché baissier: pas de panique!

SE LANCER EN BOURSE. Le propre des marchés boursiers est de progresser et de reculer en permanence.