«Ma patience a atteint sa limite, a mentionné le premier ministre. Cela n’a pas de bon sens qu’on essaie d’intimider nos enfants.» (Photo: Getty Images)
François Legault a annoncé mercredi qu’un projet de loi spéciale sera déposé jeudi à l’Assemblée nationale pour empêcher la tenue de manifestations antivaccins aux abords des écoles et des hôpitaux.
L’objectif de la loi est de permettre aux policiers de donner des amendes aux personnes qui manifesteraient trop près de ces lieux. Pour l'instant, aucun montant n'a été précisé.
«Ma patience a atteint sa limite, a mentionné le premier ministre en mêlée de presse. Cela n’a pas de bon sens qu’on essaie d’intimider nos enfants.»
Le projet qui sera déposé mercredi au conseil des ministres se retrouvera donc à l’Assemblée nationale, jeudi. À ce sujet, François Legault a demandé la collaboration des partis d’opposition pour que la mesure spéciale soit adoptée rapidement.
Plus tôt ce matin, les trois partis d’opposition se disaient prêts à collaborer avec le gouvernement Legault pour faire passer une mesure d’exception.
En rappel
Depuis la rentrée scolaire, cinq manifestations ont eu lieu aux abords d’écoles primaires et secondaires à Montréal ; des manifestants ont été aperçus en train d’invectiver et de filmer des enfants.
Mardi, le premier ministre François Legault avait déclaré que son gouvernement était en train d’évaluer toutes ses options et qu’il arriverait d’ici peu avec une mesure pour freiner les manifestations d’antivaccins.
La mesure qui sera proposée pourrait ressembler à la loi québécoise qui, depuis 2016, interdit les manifestations dans un périmètre de 50 mètres autour des cliniques d’avortement, indique-t-on.
