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La levée de l’obligation de porter le masque ne sera pas devancée

La Presse Canadienne|Mis à jour le 26 avril 2024

La levée de l’obligation de porter le masque ne sera pas devancée

Les augmentations de cas, liées à la montée du sous-variant Omicron BA.2 et à la levée des mesures sanitaires, étaient attendues. (Photo: La Presse Canadienne)

Devant la remontée des cas de COVID-19 au Québec et ailleurs dans le monde, les autorités de santé publique n’entrevoient plus de lever l’obligation de porter un masque dans les lieux publics avant la mi-avril.

Le directeur national de la santé publique par intérim, le docteur Luc Boileau, a expliqué que les augmentations de cas, liées à la montée du sous-variant Omicron BA.2 et à la levée des mesures sanitaires, étaient attendues.

C’est donc dire que l’espoir de lever cette obligation d’ici la fin du mois de mars, que le docteur Boileau avait laissé poindre par le passé, ne se concrétisera pas. Luc Boileau a rappelé que le Québec a toujours privilégié la prudence et qu’il était préférable, vu la situation actuelle, de maintenir cette approche. Il a cependant précisé que rien n’indique à ce moment-ci qu’il faudrait maintenir l’obligation de porter le masque dans les lieux publics au-delà du 15 avril, sauf dans les transports en commun, comme on l’avait déjà prévu.

La montée du sous-variant BA.2 amène par ailleurs la santé publique à commencer à préparer une campagne de rappel, soit une quatrième dose de vaccin, pour les personnes les plus vulnérables, soit celles qui sont en CHSLD, en résidence pour aînés, qui sont immunosupprimées ou qui sont âgées de 80 ans et plus.

Le sous-variant BA.2 représente désormais environ la moitié des nouveaux cas enregistrés au Québec, selon les évaluations de la santé publique. Il est de 30% à 40% plus contagieux, mais n’est pas plus virulent.