Tout ce travail, il l'a accompli bénévolement. "Quand on m'a proposé de participer à ce projet, je n'ai pas hésité, car ma firme donnait déjà de l'argent tous les ans à des organismes", se souvient Réal Thériault. De plus, l'ingénieur trouve important d'apporter son aide au Québec plutôt qu'à l'étranger. Et puis, le défi était passionnant. "À tel point que j'ai largement dépassé l'implication que je pensais avoir au début. Ensuite, il y a eu une synergie. Tout le monde s'encourageait." Et l'aventure a pris une autre tournure. "J'ai été étonné de l'écoute qu'on a reçue : des entreprises nous ont "prêté" des employés pendant une ou deux semaines et nous ont donné du matériel."
Si Réal Thériault a donné de lui-même, il a aussi beaucoup reçu de cette expérience. "Cela nous a permis de mener un projet intégré. C'est une valeur ajoutée pour moi d'avoir appris une nouvelle méthode de travail." Il a aussi développé de nouveaux liens d'affaires et a mis au point, avec les autres intervenants, des solutions innovantes pour économiser l'énergie. Par exemple, récupérer la chaleur générée par le système de réfrigération pour chauffer le bâtiment. Ou encore installer des détecteurs de mouvement dans toutes les pièces pour faire des économies d'énergie.
Réal Thériault va bientôt prendre sa retraite. Continuer de mettre ses compétences d'ingénieur au service de causes au Québec va de soi pour lui. "On en parle déjà avec mon épouse. On va choisir nos causes."