Qui gagnera la course à la voiture autonome ?


Édition du 15 Février 2014

Qui gagnera la course à la voiture autonome ?


Édition du 15 Février 2014

Le prototype de la Nissan Leaf autonome testé sur une autoroute de Californie ne devrait pas connaître une version commerciale avant 2020, selon le pdg de Renault-Nissan, Carlos Ghosn

Sur les routes des États-Unis, plusieurs dizaines de véhicules roulent, littéralement, sans conducteur. On ne se trouve pas pour autant en pleine science-fiction. Cette prouesse technologique est le fruit d'efforts importants déployés par les constructeurs, qui rivalisent pour prendre leur place dans ce marché d'avenir.

Cet intérêt ne date pas d'aujourd'hui. Certains véhicules semi-autonomes existent depuis les années 1970. Mais c'est Mercedes-Benz et une équipe universitaire de Munich qui ont construit la première voiture autonome au début des années 1980. Elle n'a toutefois parcouru qu'un petit trajet de moins de deux kilomètres sur une route sans circulation.

Les recherches se sont poursuivies. Et en 2005, un Touareg de Volkswagen entièrement robotisé et baptisé Stanley remportait le défi DARPA, un prestigieux concours de robotique chapeauté par le département de la Défense des États-Unis. La voiture a effectué le circuit de 200 kilomètres sans aide humaine, à travers le désert de Mojave. Depuis, les entreprises de haute technologie comme Google et les constructeurs automobiles se sont presque tous attardés à créer une voiture autonome. Les dernières en lice sont celles de Ford et de BMW, présentées en janvier 2014 dans le cadre du Consumer Electronics Show à Las Vegas.

Technologies similaires

Les technologies utilisées par les voitures autonomes sont presque toujours les mêmes. L'auto est couronnée de radars et de caméras fixés sur le toit, sur le pare-brise ou intégrés dans la carrosserie, qui balayent en permanence les environs et signalent à l'un des micro-ordinateurs embarqués la présence d'obstacles. Les radars sont capables de repérer dans un rayon de 800 mètres les objets qui se trouvent à proximité. L'analyse permet d'en déceler le mouvement ou l'arrêt. L'ordinateur compare ensuite l'obstacle avec sa géolocalisation sur une carte préembarquée, puis fait réagir la voiture en conséquence. Tout cela, en quelques millisecondes.

Par exemple, la voiture autonome détecte une voiture arrêtée en bordure de la route. Elle effectue un changement de voie si elle roule sur une autoroute et que sa vérification d'angle mort s'est révélée négative, ou s'immobilise derrière si elle circule sur une route secondaire.

Elle tentera alors de déterminer si un autre véhicule arrive en sens contraire et entreprendra une manoeuvre de contournement si elle le peut, comme le ferait un vrai conducteur. Tout cela en jumelant en permanence l'image radar et l'image des caméras, capables de détecter des objets aussi petits que des animaux.

La circulation urbaine est plus complexe, puisqu'elle prend en considération la présence de feux de circulation et de panneaux de signalisation. La voiture doit alors lire ces panneaux et repérer les autres voitures, avant de décider si elle sera la première à franchir les intersections. Bien sûr, toute cette technologie nécessite au préalable que le conducteur ait planifié avec soin son itinéraire et l'ait transmis à son véhicule. Car c'est encore au conducteur qu'appartient le choix de la destination...

autogo.ca

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