«Les autres conducteurs sont beaucoup plus courtois avec moi maintenant...» - Jean-Michel Ghoussoub, d'Uranium Interactive
En voiture avec... Jean-Michel Ghoussoub, associé chez Uranium Interactive, qui a délaissé sa rutilante BMW pour un modèle usagé Toyota FJ Cruiser afin d'affronter les nids de poule du Québec, et plus particulièrement de Montréal...
LES AFFAIRES - Quelles considérations ont motivé ce choix ?
Jean-Michel Ghoussoub - La suspension et les pneus de la FJ Cruiser 2008 sont beaucoup mieux adaptés aux nids de poule de Montréal que ne l'étaient ceux de ma BMW 335. Quand ça vous coûte de 550 $ à 650 $ le pneu à chaque incident - et ils s'accumulaient -, ça fait réfléchir. En vieillissant, je constate qu'une bonne voiture doit au moins répondre à 90 % de mes besoins. Et c'est le cas de la FJ Cruiser, qui offre un côté tout-terrain très pratique pour les sorties du week-end en famille et les séjours de chasse et pêche.
L.A. - Où allez-vous régulièrement avec votre FJ Cruiser ?
J.-M.G. - Je me rends au camp de chasse familial qui se trouve au Témiscamingue. J'aime également aller faire de la randonnée en famille de l'autre côté de la frontière américaine, dans les montagnes Vertes, au Vermont, les montagnes Blanches, au New Hampshire, et les Adirondacks, dans l'État de New York.
L.A. - Ce modèle n'est-il pas trop encombrant, surtout pour circuler dans le Vieux-Montréal où se trouvent vos bureaux ?
J.-M.G. - Oui, il l'est ! Et ce n'est pas non plus la voiture la plus économique en essence... Par contre, il y a un avantage que j'apprécie particulièrement : les autres conducteurs sont beaucoup plus courtois avec moi maintenant que lorsque j'étais au volant de ma BMW... Cela dit, je me déplace régulièrement en métro de ma résidence de Laval à mon travail à Montréal.
L.A. - Quel gadget techno vous plaît le plus à bord de la FJ Cruiser ?
J-M.G. - Aussi banal que ça puisse paraître, il s'agit de la prise 110 volts accessible dans la partie arrière du véhicule. J'y branche une rallonge et ça permet aux enfants de recharger leur iPad lors des longs trajets de 8 à 10 heures en direction du Témiscamingue. Croyez-moi, je ne pourrais plus me passer de cette option.
L.A. - Quelle est la voiture de vos rêves ?
J-M.G. - Je rêve de m'acheter sous peu une Tesla modèle S. Évoluant moi-même dans la conception de sites Web pour faciliter le commerce électronique, je suis un mordu de magasinage par Internet. Toutefois, j'hésite encore. Rouler à l'heure de pointe entre Laval et Montréal, c'est l'enfer. J'attends que les autorités accordent le droit aux propriétaires de voitures électriques de rouler dans la voie réservée sur l'autoroute 15. Ce jour-là, je vais passer à l'acte. Car même se déplacer en métro n'est pas une sinécure. Non seulement les voitures sont bondées, mais les stationnements du métro de Laval (payants et non payants) affichent complet dès 6 h 45.
L.A. - Comment qualifiriez-vous votre relation avec l'automobile ?
J-M.G. - Je ne suis pas fanatique de la mécanique automobile. En revanche, j'ai toujours adoré conduire. J'ai déjà parcouru en 11 jours les quelque 11 000 km aller-retour entre Montréal et la Californie. J'ai même fait l'aller-retour Montréal-Nouvelle-Orléans, en Louisiane, en 4 jours.
L.A. - Vos routes favorites ?
J-M.G. - J'ai roulé à peu près partout en Amérique du Nord. Les routes du Nord-Ouest américain sont difficiles à battre quant au panorama. Chaque fois que j'en ai l'occasion, je retourne dans l'Utah où plusieurs autoroutes sont longées de falaises de roches rouges. Parcourir la route qui sépare San Francisco de Los Angeles, en Californie, constitue également un classique à faire au moins une fois dans sa vie.
L.A. - Des projets de voyage en vue ?
J-M.G. - Je souhaite parcourir la route des Alpes qui sépare Monte-Carlo de la Suisse d'ici à l'an prochain. Et je compte bien m'offrir la totale pour apprécier les paysages. Je prévois être au volant d'une Ferrari 512bb pour réaliser ce voyage.
