Apple, l'enthousiasme se maintiendra-t-il cette fois-ci ?

Publié le 23/07/2014 à 13:26

Apple, l'enthousiasme se maintiendra-t-il cette fois-ci ?

Publié le 23/07/2014 à 13:26

Par Jean Gagnon

C’était le 21 septembre 2012. Apple lançait l’iPhone 5. L’enthousiasme était à son zénith et le cours de l’action atteignait 700 $. Mais c’est alors que la musique s’arrêta. Le prix de l’action allait perdre plus de 40 % durant les six mois suivants.

Le doute avait soudainement surgi quant à la capacité de l’entreprise de maintenir son taux de croissance devant une concurrence qui devenait de plus en plus féroce.

Mais le succès de l’iPad et la poursuite du développement de l’iPhone ont relancé le titre qui s’approche aujourd’hui de son sommet de 2012. Il cote présentement 96,50 $, mais il faut se rappeler que le titre a été fractionné 7 pour 1 le 14 juin.

Les ventes d’iPhone pour les derniers trois mois ont été inférieures aux prévisions, soit 35,2 millions d’unités alors que le consensus des analystes prévoyait 37 millions. Les ventes totales d’Apple pour le trimestre ont été 37,4 milliards de dollars alors que les analystes prévoyaient 38,1 milliards. Mais cela s’explique par l’arrivée prochaine de l’iPhone 6 qui devrait être muni d’un écran plus grand, expliquent les analystes. Les acheteurs d’iPhone sont en mode attente.

Par ailleurs, la marge bénéficiaire brute a été meilleure que prévu, soit 39,4 % comparativement à la prévision 37,5 % que la compagnie avait indiquée au début du trimestre. Cela a permis à l'entreprise de présenter des bénéfice meilleurs que prévu. Le bénéfice par action est ressorti à 1,28 dollar contre 1,23 dollar attendu.

À la suite de ces résultats trimestriels publiés hier, plusieurs analystes haussent leur cours cible. Parmi eux, Michael Walkley de Canaccord qui le porte à 112 $, et Amit Daryanani de RBC Marchés des capitaux qui vise maintenant 115 $.

Risque-t-on alors, comme en 2012, de pousser le prix de l’action à un nouveau sommet, simplement pour le voir ensuite s’écrouler avec l’arrivée de l’iPhone 6 ?

Bien qu’il soit très difficile de prédire l’avenir, la situation qui prévaudra en septembre 2014 sera différente à 2 égards de celle qui prévalait en 2012, selon Mark Lin, gestionnaire de portefeuilles chez Gestion d’actifs CIBC.

D’abord, s’il est vrai que l’arrivée d’un nouveau cycle de produits crée généralement beaucoup d’excitation sur les marchés, l’événement de 2014 chez Apple se produira à un moment où la compagnie a rétabli sa capacité à générer des bénéfices ce qui limite le risque à la baisse, explique le gestionnaire. « Après avoir réalisé des bénéfices par action de 6,30 $ en 2012, ceux-ci avaient chuté à 5,68 $ en 2013. Mais ils seront de 6,34 $ cette année, et le consensus des analystes prévoit 7,05 $ en 2015 », dit-il.

Mais surtout, contrairement à 2012, la compagnie a aujourd’hui bien en place un plan très efficace pour retourner l’argent à ses actionnaires. « Déjà il y a 6,5 % de moins d’actions en circulation », dit Mark Lin.

Tim Cook, le successeur de Steve Jobs à la tête d’Apple, s’avère un opérateur hors pair, selon lui. « Si Steve Jobs a été un grand PDG en temps de guerre, c’est-à-dire lorsque la compagnie devait se battre pour reprendre une place dominante dans l’industrie, Tim Cook est un PDG idéal en temps de paix, alors que l’ingénierie financière est devenu un facteur important du succès boursier », dit-il.

Au lendemain de 

À la une

Bourse: Wall Street termine en hausse

Mis à jour le 23/04/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a pris plus de 100 points mardi.

Tesla: chute de 55% du bénéfice net au 1T

23/04/2024 | AFP

Le constructeur compte produire un véhicule électrique à bas coût «aussi vite que possible».

À surveiller: Metro, Gildan et American Express

23/04/2024 | Catherine Charron

Que faire avec les titres de Metro, Gildan et American Express? Voici des recommandations d'analystes.