Dans un écosystème d’affaires tourné vers les technologies, les choses bougent vite, très vite. Et les organisations qui n’auront pas développé une culture numérique forte risquent de traîner de la patte, peu importe le secteur dans lequel elles évoluent.
Une récente étude de la firme Accenture le confirme : les entreprises canadiennes qui ont su intégrer l’innovation technologique à leur ADN affichent une croissance de leurs revenus deux fois supérieure à celle des entreprises qui tardent à prendre le virage numérique.
Qui plus est, la TOTALITÉ des « leaders technologiques » considère l’infonuagique comme le prochain catalyseur de l’innovation, contre seulement le tiers des entreprises canadiennes considérées par Accenture comme des « retardataires ».
Toutes ces entreprises innovantes ont-elles raison d’avoir la tête dans les nuages ? Absolument ! Voici pourquoi.
Une question de flexibilité
Prédire l’avenir avec certitude est encore un exercice qui relève de la magie; aussi bien s’y faire. Quels seront les enjeux de votre secteur dans 5, 10 ans ? Et si un nouveau joueur venait chambouler toute votre industrie avec un modèle d’affaires à la Uber ? Tout est possible.
La flexibilité demeure la posture la plus prudente dans un monde imprévisible. Être en mesure de s’adapter rapidement à toutes les situations est devenu le nouveau mot d’ordre des organisations.
« Avec l’infonuagique, on peut commencer petit… ou devenir monstrueux », illustre à ce sujet Nicolas Brodeur, ambassadeur des solutions d’infrastructures et infonuagique chez Micro Logic. Il donne l’exemple du secteur du commerce de détail, qui peut avoir besoin de ressources TI supplémentaires pour gérer l’augmentation des ventes en ligne pendant le Vendredi fou ou la période de fêtes, puis vouloir revenir « à la normale » par la suite. Ou encore, une entreprise qui a besoin d’une énorme capacité de traitement des données pendant quelques heures, une fois par mois, afin de produire ses rapports mensuels. Les services infonuagiques peuvent facilement s’adapter aux différents besoins, qu’ils soient petits ou grands.
« Dans les architectures TI traditionnelles, dit Nicolas Brodeur, on procède d’abord à l’analyse des besoins du client. Si les activités quotidiennes courantes nécessitent 10 unités de processeurs, mais qu’à la fin du mois on a besoin de 40 unités supplémentaires pour produire les rapports de gestion, alors on prévoit 50 unités. Cela dit, comme il faut aussi prévoir les besoins de l’entreprise pour les 3 à 5 prochaines années, on achètera plutôt 70 unités de processeurs. Et pour assurer la redondance et la continuité des affaires advenant un sinistre ou un problème, on double le nombre d’unités… On se retrouve en fin de compte avec 140 unités de processeurs, alors qu’au quotidien… l’entreprise n’en a besoin que de 10 ! »
C’est un exemple, parmi tant d’autres, qui illustre bien la pertinence de l’infonuagique : il est devenu inutile de collectionner les serveurs « au cas où » (avec tous les coûts que cela engendre). Aujourd’hui, une simple requête à son fournisseur de solutions infonuagiques suffit pour faire passer ses ressources TI de « micro » à « méga » (ou vice-versa).
L’agilité… financière
L’infonuagique a en outre ouvert la porte à un nouveau modèle financier pour les TI.
En proposant un forfait mensuel pour l’utilisation d’un service, au lieu d’avoir à acquérir du matériel informatique, les entreprises peuvent faire de leur budget TI une dépense d’exploitation (OPEX) plutôt qu’une dépense d’investissement (CAPEX).
« Le volet financier de l’infonuagique est le plus sous-estimé, mais aussi le plus apprécié de nos clients », souligne Julien Dernaucourt, vice-président Alliances stratégiques chez Micro Logic. « En plus, ajoute-t-il, le fait de confier ses TI à un fournisseur externe permet aux entreprises de suivre le cycle technologique extrêmement rapide, et de bénéficier de la veille de marché que fait le fournisseur. Chez nous, chaque fois qu’une nouvelle technologie apparaît ou qu’une nouvelle possibilité se présente, on en parle à nos clients. »
« C’est pour toutes ces raisons et plusieurs autres que l’infonuagique ne sera pas une mode passagère, conclut Nicolas Brodeur. C’est l’avenir des TI, tout simplement. »
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Source de l’étude Accenture