Cap sur la relance : de nouvelles ambitions pour le Québec en Indo-Pacifique
Ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec|Mis à jour le 12 juin 2024Dans le cadre de sa Vision internationale, le gouvernement du Québec s’est engagé dans un effort majeur de promotion et de diversification des exportations québécoises. Essentielle à la croissance économique du Québec, la diversification des marchés s’avère également une stratégie d’affaires payante pour les entreprises qui s’y investissent.
En frappant de plein fouet l’économie mondiale, la pandémie de COVID-19 a d’ailleurs rappelé l’importance de varier ses débouchés pour renforcer sa résilience. Le moment s’avère d’autant plus opportun que les grands plans de relance étrangers multiplient les occasions d’affaires et offrent autant de possibilité aux entreprises québécoises de percer de nouveaux marchés.
De nouvelles ambitions pour le Québec en Indo-Pacifique
La région indo-pacifique connaît un véritable boom économique avec une croissance de 5 % par année depuis 10 ans.
Traditionnellement connue pour sa puissance manufacturière, la région compte des leaders mondiaux dans des secteurs à haute valeur ajoutée tels que les technologies de l’information et de la communication, l’aérospatiale et l’industrie pharmaceutique.
La croissance de l’Indo-Pacifique s’explique notamment par l’éducation de sa population qui a contribué à l’émergence d’une classe moyenne de 2 milliards de consommateurs, un nombre qui devrait passer à 3,5 milliards d’ici 2030.
Le Québec entend profiter de cet immense potentiel. En cohérence, la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique, ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale et ministre des Relations internationales et de la Francophonie suppléante, Geneviève Guilbault, dévoilait, le 3 décembre dernier, la Stratégie territoriale pour l’Indo-Pacifique.
« La priorité sera d’augmenter notre soutien aux entreprises exportatrices québécoises et de stimuler davantage l’attraction d’investissements directs étrangers provenant de cette région », a expliqué la sous-ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Sylvie Barcelo.
La zone est le deuxième marché d’exportation du Québec à l’international, et celui ayant connu la plus forte progression au cours des 10 dernières années, avec une croissance de 73,9 %.
Il faut reconnaître que les marchés de l’Indo-Pacifique exigent de la préparation. Les pratiques d’affaires et les systèmes réglementaires diffèrent selon les pays, et l’État demeure un acteur important de la vie économique nationale.
Les représentations du Québec en Indo-Pacifique ont un rôle clé à jouer à cet égard. Les gens d’affaires pourront compter sur les équipes chevronnées des neuf représentations du Québec, mieux outillées que jamais, pour les appuyer dans leurs démarches. Par le biais d’une approche transpacifique, le Québec s’efforcera aussi de tirer profit de la présence de grands groupes asiatiques dans la Silicon Valley afin de développer de nouvelles relations d’affaires, en collaboration avec la Délégation générale du Québec à Los Angeles.
La promotion de l’excellence québécoise en recherche et innovation sera mise de l’avant afin d’accroître les parts de marchés des entreprises sur ce territoire en pleine croissance. Le Québec accentuera également son engagement en faveur d’une économie verte, notamment dans les secteurs des technologies propres, de l’écoconstruction, des énergies renouvelables et de l’électrification des transports.
Pour en apprendre davantage, consultez la Stratégie territoriale pour l’Indo-Pacifique.