Pour stimuler l’innovation dans le domaine de la santé, Biron Groupe Santé lance la compétition Phase B. Le but : dénicher et propulser des projets avant-gardistes relevant de la médecine préventive et prédictive.
« Pour nous, le statu quo n’est pas une option, affirme la présidente et chef de la direction de Biron Groupe Santé, Geneviève Biron. Il faut toujours avancer. »
Le Dr Nicolas Tétreault, biochimiste clinique et directeur scientifique et innovation de Biron Groupe Santé, souligne que de nombreuses idées intéressantes sont proposées au Québec pour mieux prendre soin de la santé des Québécois, mais que peu se concrétisent, bien souvent en raison d’un manque de ressources.
« Elles sont bloquées au stade de l’opérationnalisation, dit-il. Avec la compétition Phase B, nous voulons faire le pont entre l’idéation et l’utilisation clinique. »
C’est que les innovateurs du milieu de la santé n’ont pas nécessairement la fibre entrepreneuriale. Biron Groupe Santé, qui est réputé pour son expertise comme laboratoire médical, souhaite les soutenir afin que leurs découvertes et leurs projets se rendent jusqu’aux patients et aux professionnels de la santé.
« Les bonnes idées, il faut les mettre en œuvre : concevoir un modèle d’affaires, trouver la clientèle… Les innovateurs ont du potentiel et on veut les épauler. En fin de compte, nous voulons aider le développement de solutions qui auront un impact concret sur la santé de l’ensemble des Québécois », explique Geneviève Biron.
Avis de recherche
Quelle sorte de projets sont recherchés dans le cadre la compétition Phase B ? Nicolas Tétreault donne en exemple une avancée dans le domaine de la génétique qui permettrait de prédire des pathologies ou encore une plateforme d’intelligence artificielle qui améliorerait les techniques de diagnostic et de dépistage.
« Des avancées récentes laissent supposer que certaines pathologies pourraient être diagnostiquées en utilisant des moyens novateurs (par exemple, détecter la maladie de Parkinson à partir des odeurs corporelles). Y a-t-il moyen de développer des outils de diagnostic et de prévention grâce aux composés volatils provenant de l’organisme ? » suggère quant à elle Geneviève Biron.
Il est à noter que les projets proposés doivent être à l’étape initiale du développement et qu’ils doivent être soumis d’ici le 26 février 2021.
Deux récompenses en jeu
Deux de ces projets seront sélectionnés par le jury que forment Geneviève Biron, Nicolas Tétreault, le Dr Robert Amyot, chef des opérations et médecin en chef de MEDFAR Solutions Cliniques, Michel Nadeau, président-directeur général de Groupe Santé Tactio, et Nathalie Ouimet, vice-présidente de Montréal Invivo.
Les lauréats du premier prix obtiendront une aide financière de 25 000 $ ainsi qu’un accompagnement personnalisé et un parcours au sein d’un accélérateur d’entreprises. Les experts de Biron Groupe Santé et ses partenaires les épauleront pendant un an, en leur prodiguant des conseils personnalisés. Le deuxième prix comprend une bourse de 5000 $ et un parcours dans un accélérateur d’entreprises.
La pandémie de COVID-19 a été propice à l’innovation. Geneviève Biron évoque les visites médicales par téléconsultation, qui se sont répandues à vitesse grand V, alors que Nicolas Tétreault parle de la technologie CRISPR, qui permet de concevoir des tests de dépistage ultrarapides de la COVID-19. Des innovations qui changeront la manière de gérer notre santé.
Pour en savoir plus ou pour vous inscrire à la compétition Phase B : phaseb.biron.com