Négociation coordonnée: les syndiqués du Hilton Laval entérinent leur entente
La Presse Canadienne|Publié le 24 septembre 2024(Photo: La Presse Canadienne / Christinne Muschi)
Les syndiqués de l’hôtel Hilton à Laval ont entériné l’entente de principe qui était intervenue avec l’employeur pour renouveler leur convention collective, et ce, dans une proportion de 89%.
Ce règlement est le premier à intervenir dans le cadre de la négociation coordonnée que mène la Fédération du commerce, affiliée à la CSN, dans un potentiel de 30 hôtels dans les régions de Montréal, Québec, Saguenay et l’Estrie.
La fédération espère maintenant exporter ce règlement dans les autres hôtels, même s’il s’agit d’employeurs différents.
«Cette entente vient tracer la voie pour les 29 autres syndicats qui font partie de la négo coordonnée, donc des gains qui ont été réalisés sur nos sept priorités de négociation», a commenté en entrevue Michel Valiquette, trésorier et représentant du secteur à la Fédération du commerce.
L’entente prévoit une augmentation de salaire de 10% pour la première année, puis 3% pour la deuxième, 3% pour la troisième et 5% pour la quatrième année, a précisé Michel Valiquette.
Elle inclut aussi des améliorations aux vacances, soit une troisième semaine après deux années de service et une septième semaine après 30 années.
De même, elle prévoit une augmentation de la contribution de l’employeur aux assurances collectives, ainsi que d’autres clauses touchant la formation, les agences de personnel, la charge de travail et les pourboires, a ajouté Michel Valiquette.
«Je pense qu’ils ont compris que ce n’est pas une dépense de donner de bonnes conditions de travail à nos travailleuses et à nos travailleurs, mais bien un investissement. Il y a également eu de la mobilisation; il y a des journées de grève qui ont été faites aussi dans ce dossier-là», a noté Michel Valiquette pour expliquer la conclusion de l’entente.
Les syndiqués du Hilton de Laval avaient débrayé en même temps que plusieurs de leurs collègues d’autres hôtels, les 8 et 30 août, lors d’une journée commune. Ils avaient également débrayé durant trois autres journées, a-t-il précisé.