Exportations : aller voir ailleurs !

Publié le 28/05/2012 à 11:13, mis à jour le 06/06/2012 à 13:45

Exportations : aller voir ailleurs !

Publié le 28/05/2012 à 11:13, mis à jour le 06/06/2012 à 13:45

La douche froide américaine

L'érosion des exportations québécoises au cours des dernières années est principalement due à l'effondrement du marché américain. Car le Québec est en grande partie tributaire de son immense voisin.

«Les États-Unis ont déjà représenté 80 % de nos exportations internationales», rappelle Simon Prévost, président de Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ). Aujourd'hui, ce chiffre n'est plus que de 67 %. «Cette dépendance face aux États-Unis n'est pas catastrophique quand l'économie américaine se porte bien. Avant la crise, nos exportations vers la première économie mondiale nous ont énormément favorisés.»

Simon Prévost reste par ailleurs optimiste face aux États-Unis. «Quand on examine en détail les États américains vers lesquels nous exportons, on se rend compte que nos exportations sont concentrées surtout dans le nord du pays. Mais nous sommes à peu près absents au Texas, par exemple, le troisième État d'importance économique. Il y a encore du potentiel aux États-Unis. C'est toujours la première économie mondiale. Il faut s'assurer d'aller chercher tous les bénéfices d'un pays dont la croissance économique est modeste, oui... mais dont le PIB est gigantesque !»

Cela dit, la part considérable qu'occupe l'Oncle Sam dans les exportations québécoises comporte sa part de risques. «Certaines entreprises se sont peut-être laissé aveugler par le marché américain, soutient Alain Proulx. La crise de 2008 nous a forcés à nous ouvrir les yeux et à considérer d'autres marchés.»

C'est précisément dans cette optique que l'organisation qu'il dirige, Export Québec, a été lancée en 2011. En tant qu'unité du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE), Export Québec veut centraliser les efforts de développement des marchés internationaux du gouvernement du Québec.

L'organisation gère des programmes d'une valeur de 40 millions de dollars pour soutenir les entreprises exportatrices. Cette enveloppe a été bonifiée, dans le dernier budget Bachand, de trois millions de dollars, afin de soutenir spécifiquement le secteur bioalimentaire, et de trois millions de dollars supplémentaires pour le secteur forestier.

«Nous nous sommes donné pour objectif réaliste de doubler nos exportations dans les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) d'ici 2015», dit Alain Proulx.

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