Denom, président de SNC-Lavalin International. L’an dernier, le groupe a confié des commandes internationales d’une valeur de 266 millions de dollars à des sociétés québécoises.
« Les pays émergents veulent surtout que des entreprises étrangères viennent s’installer chez eux, dit Simon Prévost. Il sera bientôt de plus en plus difficile d’envoyer simplement un conteneur en Inde. Le modèle qui s’impose, c’est la coentreprise (joint venture). Ce modèle existait déjà, mais il est devenu quasiment une exigence dans les pays émergents. »
Simon Prévost observe que parfois, la coentreprise reste sous le contrôle du partenaire étranger. « C’est du 51 %/49 %, mais c’est tout de même intéressant pour l’entreprise québécoise, poursuit-il, car les revenus qu’elle génère à l’étranger lui permettent de soutenir des activités ici. Cela donne aussi à l’entreprise les moyens de se développer, d’investir en R-D et, ainsi de garder sa longueur d’avance. »
Garder une longueur d’avance, c’est au fond l’objectif de toute entreprise. Réussir en affaires aura toujours été une forme
de course.
Seulement, désormais, c’est une course autour du monde...