Les banques grecques ont contribué aux gains des Bourses européennes. Source : Bloomberg

Les marchés ont été portés par les échos positifs en provenance de l’Europe. L’indice S&P/TSX gagne 153 points, à 11 278 points en fin de séance.

Les actions canadiennes ont été tirées vers le haut par les titres du secteur des matériaux de base, qui avance de 3,8 % et, dans une moindre mesure, par les services financiers, qui gagnent 0,8 %.

Potash, le plus grand fabricant de fertilisant au pays, a gagné 3,50 $.

«C’est une journée de rebond au Canada comme aux États-Unis, dit Stephen Gauthier, gestionnaire de portefeuille et stratège chez Demers Valeurs mobilières. Les marchés sont réconfortés à l’idée que l’Allemagne pourrait se porter à la rescousse de la Grèce.»

L’or, le pétrole et le dollar canadien sont, tous trois, en hausse.

L’or s’apprécie de 11 $ US à 1077 $ US l’once. Le baril de pétrole gagne 1,86 $ US et se vend 73,75 $ US. Le huard progresse de 0,004 $ à 0,9347 $ US.

À New York, l’indice Dow Jones gagnait 150 points pour clôturer au-dessus de la barre des 10 000 points, à 10 058 points. Le Nasdaq avançait de 24 points à 2150 points et le S&P 500 s’élevait de 14 points, ou 1,33%, à 1071 points.

Coca-Cola a bondi de 3,1 % avec des ventes en croissance sur les marchés chinois et indien.

Les chefs des pays européens doivent discuter d’un plan d’aide à la Grèce lors de leur rencontre du 11 février. Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a décidé de revenir en Europe un jour plus tôt de sa rencontre à Sidney, en Australie, ce qui a été interprété par les investisseurs comme un signe qu’une solution serait imminente.

«Les marchés anticipent une solution pour la Grèce et ils se stabilisent pour cette raison », a dit à Bloomberg Robin Marshall, directeur Revenus fixes, à Londres, pour Smith & Williamson Investment Management, qui gère un portefeuille de 20 milliards US. C’est difficilement imaginable que les pays ne parviennent pas à s’entendre compte tenu des conséquences potentielles d’un échec et de son effet de contagion. »