Présidence de la CDPQ: le Québécois Jean Raby ne se distancie pas des rumeurs

Publié le 02/12/2019 à 15:41

Présidence de la CDPQ: le Québécois Jean Raby ne se distancie pas des rumeurs

Publié le 02/12/2019 à 15:41

Par La Presse Canadienne

(Photo: courtoisie)

Le Québécois Jean Raby, bien en vue dans le secteur de la finance à l'international, n'a rien fait pour se distancier, lundi, des rumeurs qui le placent sur la liste des candidats pour prendre la relève de Michael Sabia à la tête de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).

Au terme d'une allocution devant le Cercle canadien de Montréal, le directeur général de Natixis Investment Managers, qui travaille depuis Paris et qui dirige une société dont l'actif sous gestion est d'environ 1300 milliards $ CAN, n'a pas voulu s'entretenir avec la presse, même si l'invitation à l'événement faisait spécifiquement mention d'un moment prévu à cet effet.

« Je préfère ne pas intervenir du tout dans les médias, a-t-il affirmé en quittant la salle. Nous sommes dans une période de silence et je reviendrai au Québec après nos résultats annuels (en février). »

Tout au long de son discours, qui s'est échelonné sur plus de 30 minutes, l'homme de 54 ans n'a jamais fait référence à la CDPQ, alors que plusieurs observateurs estiment qu'il figure sur la liste des candidats potentiels pour succéder à M. Sabia au terme de son mandat d'environ 11 ans.

Avec énergie, et des diapositives uniquement en anglais, M. Raby ne s'est pas gêné pour aborder une panoplie de sujets et livrer le fond de sa pensée à l'égard d'enjeux comme l'état de l'économie mondiale et le dossier du Brexit au Royaume-Uni.

« Je vais vous faire un commentaire qui est le mien, qui n'est pas celui de l'entreprise que je dirige, a-t-il lancé au parterre de gens d'affaires venus l'écouter. Je suis en minorité sur ce sujet à la fois publiquement et à l'interne chez moi. Je persiste à croire qu'il n'y aura pas de Brexit, que l'on va revenir sur le résultat de 2016. »

Depuis que M. Sabia a annoncé en novembre qu'il quitterait la présidence du gestionnaire québécois de régimes de retraite au début du mois de février, soit environ un an plus tôt que prévu, les noms de plusieurs personnalités d'affaires qui pourraient prendre les commandes de l'institution ont été évoqués.

Certaines personnes, comme Sophie Brochu, présidente et chef de la direction d'Énergir, et Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale, ont toutefois publiquement indiqué qu'elles ne souhaitaient pas être considérées pour le poste.

Âgé de 66 ans, M. Sabia se joindra à l'Université de Toronto, à titre de dirigeant de la Munk School of Global Affairs and Public Policy. La Caisse est déjà à la recherche de la personne à qui l'on souhaite confier les rênes. Cela permettra au gouvernement Legault d'entériner la nomination dès le début de 2020.

Diplômé de l'Université Laval, M. Raby, qui détient la double nationalité française et canadienne, a également étudié à l'Université de Cambridge ainsi qu'à Harvard. Sa carrière l'a mené à New York ainsi qu'à Paris en 1996, au moment de son embauche chez Goldman Sachs.

Le directeur général de Natixis Investment Managers siège également aux conseils d'administration de la firme d'ingénierie et de construction SNC-Lavalin et de l'Université Laval.

Au cours de l'été, Natixis a acquis une participation de 11 % dans Fiera Capital à la suite d'une transaction dans laquelle la firme de gestion d'actifs montréalaise a mis la main sur les activités canadiennes et les fonds de Natixis afin d'en devenir le distributeur privilégié au Canada.

 

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