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Le baril de pétrole a frôlé les 100 $ US à New York ce matin, alors que la crise qui a affecté les prévisions de production en Libye a rejoint l'Oman, ajoutant aux craintes quant à la production d'or noir au Moyen-Orient.
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La semaine dernière, le baril de brut a connu son gain hebdomadaire le plus important depuis deux ans lorsque les projections de la production libyenne ont été réduites des dieux tiers et que les fonds de couverture ont ajouté à la spéculation.
En Oman, deux manifestants ont été tués et plusieurs blessés hier lors d'affrontements avec la police. L'Oman est le plus grand producteur de pétrole de la région qui n'est pas membre de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
La situation en Oman crée de la spéculation quant au fait que la tourmente pourrait s'étendre jusqu'en Arabie Saoudite, même si le niveau de vie y est plus élevé et le pays est plus riche.
Le baril de brut pour livraison en avril a grimpé de 2,08 $ US plus tôt ce matin, ou 2,1 %, à 99,96 $ US lors des échanges électroniques à New York. Vers 8h, le baril se retrouve à 98,13 $ US, en hausse de 25 cents US, ou 0,25 %.
Le brut a pris 14 % la semaine dernière, la plus forte hausse hebdomadaire depuis la fin février 2009.
Avec Bloomberg.
