Les stocks de pétrole brut ont augmenté pour la sixième semaine consécutive aux États-Unis.
Les stocks de pétrole brut ont augmenté pour la sixième semaine consécutive aux États-Unis mais moins que ce qu’avaient prédit les analystes, selon un rapport de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) publié mercredi.
Lors de la semaine achevée le 28 février, les réserves commerciales de brut ont progressé de 800.000 barils pour s’établir à 444,1 millions, là où les analystes interrogés par l’agence Bloomberg avaient tablé sur une forte hausse de 3 millions de barils.
« Malgré des importations relativement faibles et des exportations largement au-dessus des 4 millions de barils par jour, une forte baisse de la cadence des raffineries a propulsé les stocks de brut vers leur sixième hausse d’affilée », explique Matt Smith de ClipperData.
Les importations ont en effet à peine progressé, passant de 6,22 millions de barils par jour (mbj) à 6,24 mbj. Les exportations ont elles grimpé de 3,66 mbj à 4,15 mbj,
Les raffineries ont pour leur part encore réduit leur cadence, fonctionnant à 86,9% de leurs capacités, contre 87,9% la semaine précédente.
En hausse avant la diffusion du rapport, le cours du baril de WTI de New York a abandonné une partie de ses gains après les chiffres de l’EIA. Il prenait 0,6% à 47,76 dollars vers 16H05 GMT.
« Contrebalançant la hausse des stocks de brut, les réserves de produits pétroliers ont elles nettement baissé », précise M. Smith.
Les stocks d’essence ont, de fait, chuté de 4,3 millions de barils, bien plus que prévu par les analystes, qui anticipaient un recul de 1,9 millions de barils.
Les réserves de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont baissé de 4,0 millions de barils, là où les experts avaient prédit une baisse deux fois moins importante, de 2 millions de barils.
La production de brut a elle atteint un nouveau record, les Etats-Unis extrayant en moyenne 13,1 mbj.
Les stocks de brut WTI du terminal de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence à la cotation du pétrole à New York, ont baissé de 1,9 million de barils, à 37,2 millions de barils.
La demande en énergie a, elle, augmenté par rapport à la semaine précédente: au cours des quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont au total consommé en moyenne 20,4 mbj, ce qui représente toutefois une baisse de 0,1% sur un an.