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Les PME américaines sont les plus optimistes depuis 1983. Elles sont aussi de plus en plus nombreuses à manifester l'intention de relever leurs prix de vente ainsi que les salaires, ce qui est favorable à leurs revenus et aux dépenses de consommation. Mais puisque la Bourse se projette vers l'avant, Éric Corbeil-Brisighello, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, surveille l'envers de la médaille de ces bonnes nouvelles. Les intentions des sociétés soulèveront éventuellement l'inflation, un des indicateurs économiques les plus retardataires, rappelle l'économiste. Les marges des entreprises pourraient aussi plafonner ou rétrécir si la hausse de la rémunération totale des employés dépassait la capacité des employeurs d'augmenter leurs prix de vente. L'effet décalé de l'inflation hausserait les taux plus que prévu au moment où l'endettement élevé des sociétés les rend plus vulnérables qu'auparavant aux coûts d'emprunt. Enfin, à plus court terme, une perte d'élan économique pourrait entraîner une pause dans l'accélération des bénéfices au deuxième semestre.