Aux États-Unis, les appréhensions sur l’état de santé des banques et des constructeurs automobiles dominent sur les bons résultats de Wal-Mart.

Les investisseurs ont aussi réagi aux propos de James Bullard, président de la banque centrale de Saint Louis qui évoquait clairement les risques de déflation et la possibilité que la Réserve fédérale n’ait d’autre choix que d’imprimer de l’argent pour alimenter l’économie en crédit.

À la clôture, le Dow Jones perdait 3,80% pour atteindre 7552 points. Le S&P500 tombait à 789 points pour une baisse de 4,55%. Le Nasdaq reculait de 4,15% à 1470 points.

La bourse de Toronto a aussi connu une journée de correction brutale. Les financières ont été les premières à plonger perdant 6,6% et entrainant l’indice à 8360 points, pour une baisse de 3,66%.

En Europe, la journée a été dominée par les avertissements de l’agence de notation Moody’s qui craint qu’une récession profonde en Europe de l’Est n’affecte la stabilité du système financier de cette région. Craignant une contagion à l’Ouest, les indices ont plongé.

Le FTSE de Londres perd 2,49% à 4034 points, le Dax allemand, soit l’indice le plus exposé à l’Europe de l’Est, recule de 344% à 4216 points et le CAC40 français perd 3,94% à 2875 points.

Le sentiment d’inquiétude prévaut aussi en Asie où le Nikkei de Tokyo perd 1,35% à 7646 points. La plus forte baisse revient au Hang Seng Hongkongais qui perd 3,79% à 12 945 points. Même le Xinhua de Shanghai qui était parti en hausse depuis plusieurs jours accuse un recul de 3,19% à 6635 points.

Cette inquiétude n’aide pas non plus le marché du pétrole qui perd 2,58 dollars pour atteindre 34,95 dollars américains le baril.

Dans ce contexte, l’or a connu une envolée qui l’a fait gagner 25,30 dollars pour atteindre 967,50 dollars américains l’once.

Très affaibli, le dollar canadien est tombé à 79,13 cents américains, perdant 1,77 cent pour la journée.