«Le prix Nobel d’économie, Paul Krugman, a déclaré que la fin de la récession américaine surviendrait en septembre, ce qui a servi de tremplin aux marchés», explique Jean-René Ouellet, analyste financier chez Valeurs mobilières Desjardins.

M. Krugman a fait cette déclaration lors d’une conférence donnée au London School of Economics.

Selon Jean-René Ouellet, il faut toutefois prendre cette déclaration avec un grain de sel, car dans le même discours, M. Krugman a affirmé que «l’économie se détériorait à un rythme moins rapide» et que «même si un début de reprise devait survenir, la situation de l’emploi continuera de se détériorer et l’économie mondiale demeurera déprimée sur une longue période».

«Il est donc un peu tôt pour pavoiser mais les investisseurs ont vu dans ce discours une nouvelle positive», dit M. Ouellet, qui ajoute que le secteur financier est en grande partie responsable du rebond.

À Toronto, l’indice S&P/TSX a clôturé la séance en baisse de 20 points (0,19%) à 10 549 après avoir touché un creux de 10 380 points en début de matinée.

À New York, le Dow Jones et le S&P/500 ont terminé la journée au neutre, respectivement à 8 764 points et 939 points, alors que le Nasdaq a perdu 7 points (0,38%) à 1 842.

Le dollar canadien a grimpé de 0,22 cent à 89,58 cents américains.

Le prix du baril de pétrole brut a reculé de 35 cents (0,51%) à 68,71 dollars américains, alors que celui de l’once d’or s’est déprécié de 10 dollars (1,05%) à 953 dollars américains.