Ainsi le TSX termine en baisse de 400 points (3,92%) à 9 829 points. Les pertes sont plus importantes aux États-Unis où le S&P500 perd 60 points (5,74%) à 996 points, passant sous la barre des 1000 points et le Nasdaq perd 108 points (5,80%) à 1 754 points. le Dow jones a chuté de 508 points (5,11%) à 9 447 points.

La journée avait commencé par un mouvement de hausse soutenu par l’annonce que la Réserve fédérale allait investir dans le papier commercial apportant ainsi de la liquidité dans le système financier.

Cependant, les marchés devaient replonger par la suite. Même la déclaration de Ben Bernanke au sujet d’un éventuel assouplissement de la politique monétaire n’a pas revigoré les investisseurs qui ont laissé tomber les titres en fin de journée.

«Ben Bernanke a indiqué qu’il était préoccupé par la croissance et c’est cela que les investisseurs ont retenu», explique Louis Roberge vice-président chez Demers Conseil.

À Wall Street, ce sont encore les financières qui perdent du terrain, alors qu’à Toronto, c’est encore l’énergie qui bat de l’aile lâchant encore 7% sur la journée.

Cette conjoncture déprimante des marchés est, pour George Vasic, stratège chez UBS, source d’opportunités de placement. Il pense que le TSX remontera à 13 500 points, même avec un prix de pétrole à 75 dollars et après avoir réduit les bénéfices attendus d’encore 10%. Il recommande ainsi d’accroitre la part du portefeuille alloué aux actions.

Au niveau des matières premières, le pétrole est remonté à 90,06 dollars américains le baril alors que l’or remontait aussi légèrement à 882 dollars américains l’once.

Le dollar canadien est resté plutôt stable à 90,31 cents américains.