En janvier et en février 2009, Citigroup a affiché des profits, en dépit de la conjoncture défavorable. C’est ce qu’a révélé son président Vikram Pandit dans un memo interne aux employés, ajoutant que le marché ne reconnaissait par la vraie valeur de la banque. 

"Cette déclaration a fait penser que le pire de la crise financière était passée", affirme Éric Simard, associé et premier vice-président chez Demers Valeurs Mobilières.

 Les indices sont donc repartis à la hausse dans un rebond mené par les financières.

À Toronto, le TSX a effectué une remontée de 313 points (4,14%) à 7 880, principalement grâce au secteur financier, qui a grimpé de 11,94%, alors que celui de l'énergie gagnait 2,87%. Seul le secteur des matériaux était en recul, de 3,12%.

La journée a aussi vu un rebond spectaculaire du titre de Bombardier qui gagne 12% à 2,62 dollars, après que l'analyste Jacques Kavafian de Research Capital a estimé que l'action valait moins chère que les liquidités que maintient Bombardier.

Aux États-Unis, le Dow Jones gagne 379 points, soit 5,80% à 6926 points, le Nasdaq gagne 6,35% à 1358 points et le S&P500 reprend 6,35% à 719 points.

Les titres les plus échangés sont ceux de Citigroup qui grimpe de 37% à 1,44 dollars américains, de Bank of America qui gagne 25% à 4,7 dollars américains, entrainant dans la foulée celui de General Electric qui prend 19% à 8,81 dollars américains

En Europe, les titres bancaires britanniques ont repris de l’élan amenant le FTSE à 3715 points pour une hausse de 4,88%, le Dax allemand est remonté à 3886, en hausse de 5,28% et le Cac40 de Paris a pris 5,73% à 2663 points.

En Asie, le Hang Seng de Hong Kong a connu la reprise la plus solide, soit 3,08% à 11 694 points, soutenue par la hausse du titre de la HSBC. Le Xinhua de Shanghai gagne 1,71% à 6207 points alors que le Nikkei de Tokyo est en baisse de 0,44% à 7055 points.

Sur le marché des matières premières, le pétrole a continué son ascension, atteignant le pic de 48 dollars américains le baril à New York avant de retomber à 45,71 dollars en fin de séance. L’approche de la prochaine réunion de l’Opep lors de laquelle de nouvelles baisses de production sont attendues fait monter les spéculations sur les cours. Mais cette spéculation se reflète uniquement sur les prix des contrats à court terme, ceux moyen terme demeurant stables.

Avec la montée des indices boursiers, l'or a accusé un recul de 22 dollars pour se transiger à 895  dollars américains l'once.

Le dollar canadien, en meilleure forme, reprend cinq centièmes de cents pour revenir à 77,86 cents américains.