«L’adoption du plan de sauvetage permettrait de renverser la hausse spectaculaire de l’aversion au risque qui émane de la crise des subprime», commente Ben Joyce, analyste à la BMO.
Ainsi si le S&P/TSX a reculé en première partie de journée, il a repris de la vigueur et a terminé la journée à 11 714 points, en baisse de seulement 0,33%. À Toronto, les pertes ont été concentrées dans les secteurs de l’énergie (-2,7%) et de l’industrie (-1,5%), les autres secteurs s’étant maintenus à leurs niveaux de mardi.
Même scénario aux Etats-Unis où le S&P500 termine à 1 161 points, en baisse de 0,3% et le Nasdaq en baisse de 1,1% à 2 069 points. Les investisseurs n’ont pas réagi à la publication des statistiques sur la baisse de l’activité industrielle. «Il est possible que cette information ait freiné la hausse du marché», pense Pierre Lapointe, stratège adjoint à la Financière Banque Nationale, tout en soulignant qu’il est ardu de mesurer précisément l’impact de cette information sur les cours de bourse.
En revanche l’annonce de l’investissement de Warren Buffet dans le capital de General Electric a donné de la vigueur au titre de ce conglomérat.
En Europe, les bourses étaient en légère hausse. Le FTSE de Londres a gagné 1,17% et le CAC40 a pris 0,56%. Même mouvement de hausse prudente en Asie où le Nikkei japonais a gagné 0,6%. Les bourses de Hong Kong et de Shanghai étaient, pour leur part, fermées ce mercredi à l’occasion de la fête nationale chinoise.
Sur les marchés des matières premières, le pétrole était en recul de 2,11 dollars à 98,53 dollars américains le baril après la publication des inventaires américains qui se sont révélés plus élevés que prévu. L’or était en progression et a terminé la journée à 887,30 dollars américains l’once.
Le dollar canadien est légèrement après son recul brutal de mardi sous l’influence d’un regain d’intérêt pour le dollar américain dans l’espoir de l’adoption du plan de sauvetage. Il est passé à 94,14 cents américains, en hausse de 18 cens américains.
«Les chiffres de PIB solides de mardi n’ont pas eu d’effet sur la devise canadienne. Il parait probable que le dollar canadien demeure l’esclave de flux de capitaux et du sentiment général des marchés pour un certain temps», explique Shaun Osborne, stratège en devises pour la Banque TD.
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